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Si vous avez passé la journée sous terre

Guerre en Ukraine : la Russie accuse Kiev d'avoir mené une attaque de drones sur le Kremlin (l'Ukraine dément) et déclare "se réserver le droit de prendre des mesures de rétorsion"

Manifestations : Emmanuel Macron accuse les Insoumis de "faire la courte échelle au RN" et estime que "les factieux nourrissent les factions"

Violences : Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti annoncent vouloir une nouvelle loi "anti-casseurs", Laurent Nunez (préfet de police de Paris) souhaite lui aller vers "un système d’interdiction administrative de manifester" pour les casseurs (NDLR : ce dispositif avait été censuré par le Conseil Constitutionnel en 2019 lors de la dernière loi "anti-casseurs)

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Ça va chauffer

Alerte rouge : l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) chiffre désormais à 80% le risque qu’El Niño fasse son retour d’ici la fin de l’été. El Niño ? Ce phénomène météorologique complexe qui revient tous les 2 à 7 ans et qui conduit à une hausse globale des températures et à la multiplication d’événements climatiques extrêmes (ouragans, cyclones, sécheresses). Selon l’OMM, El Niño provoquera cette fois "un nouveau pic du réchauffement climatique et augmentera les chances de battre des records de température".

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En pleine forme

L’OTAN annonce aujourd’hui qu’elle va ouvrir prochainement un "bureau de liaison" au Japon -- son premier en Asie/Pacifique -- afin de renforcer la coopération avec ses partenaires locaux (Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande). Décrite en 2019 comme en "état de mort cérébrale", l’Organisation compte à présent 2x plus de membres qu’à la fin de l’URSS (32 avec la Suède vs 16) et ouvre donc sa première succursale asiatique, cette fois pour contenir la Chine. Belle croissance.

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Accélérateur de panique

On savait déjà que les réseaux sociaux étaient néfastes pour la productivité, la santé mentale, et la qualité de l’information. Voici une nouvelle pierre dans leur jardin : les faillites bancaires ! Cinq chercheurs ont étudié la faillite de la Silicon Valley Bank. Leur conclusion, publiée le 18 avril (les réseaux sociaux accélèrent aussi la recherche) : SVB est bien la première victime d’un nouveau genre de panique bancaire.

L’étude montre notamment comment les conversations entre investisseurs (habituelles) sont devenues des conversations entre déposants (qui parlent de retirer leur argent). Mi-mars, il y a eu 5x plus de tweets parlant de "retraits" sur SVB que sur toute autre banque. Seconde à ce classement des angoisses : First Republic (qui a sombré ce week-end).  

De fait, Twitter turbocharge le mécanisme auto-réalisateur de la panique bancaire : si vous craignez la faillite, vous retirez votre argent, ce qui provoque la faillite. Dans le monde d’avant, on pouvait temporiser. Plus maintenant. D’ailleurs, montre encore l’étude, plus on parle d’une banque sur Twitter avant la crise, plus son cours s’effondre pendant la crise.

Voilà qui n’est pas rassurant… sauf peut-être pour les banques ringardes dont personne sur Twitter ne connaît le nom !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Notre contribution au Sibony

Nuisibles les réseaux sociaux ? Pour les banques peut-être… mais pour le reste, sacrément efficaces. Selon une étude sociologique de Stanford (2019), 39% des nouveaux couples aux US se sont connus grâce à internet -- une part qui a été multipliée par 20 en 20 ans --, l'appli de dating devenant ainsi le lieu de rencontre numéro 1 devant les bars/restos (27%), les amis (20%) ou le travail (11%).

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