Si vous avez passé la journée à trancher

Jeux Paralympiques : Alexandre Léauté décroche la médaille d’or en cyclisme sur piste, Tanguy de la Forest obtient l'argent en tir à la carabine (avec 5 podiums dont 2 titres, la France est 4e au classement des médailles)

Matignon (à gauche) : Le Monde révèle que l'Elysée a fait le constat que Bernard Cazeneuve est le seul à ne pas "réunir immédiatement une majorité de l’Assemblée contre lui", les patrons du Front Populaire affirment que "ce n'est pas une solution"

Matignon (à droite) : Nicolas Sarkozy appelle la droite et les LR à "assumer la responsabilité de gouverner"

Enfin

L’Insee annonce ce matin que l’inflation est retombée à +1,9% en août en France en rythme annuel. C’est la première fois depuis 3 ans que la hausse des prix repasse sous la barre symbolique des 2% en France. On s’en fout (comme dirait l’ami Fiorentino) ? Pas du tout, car le bilan de l’inflation non maîtrisée en France c'est ça : selon une note de l’Insee parue hier, en 2022 (= pic de l’inflation avec +5,2% sur l’année), les Français ont connu une baisse de leur pouvoir d’achat de l’ordre de 1%.

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Le Fiorentino de la semaine : A peine imaginable

"Comme tous les trimestres maintenant, les traders et les investisseurs, mais aussi les économistes, attendaient la publication des résultats de Nvidia. Tenez-vous bien : son chiffre d'affaires a plus que doublé en un an. 30 Mds$ pour le trimestre (+122%). Un chiffre d'affaires supérieur aux anticipations des analystes. Et son bénéfice a progressé de...168% à 16,6Mds$ (calculez la marge...). Mais la valorisation de Nvidia est tellement élevée que même quand l'action double son chiffre d'affaires, cela ne suffit pas.

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Vive la rentrée !

Avant de reprendre le cours de nos 2 Do du week-end (dès la semaine prochaine), nous ne résistons pas au plaisir de partager avec vous 3 événements de septembre dont l’annonce nous excite immensément :

1) Le nouveau Lana Del Rey. Intitulé Lasso, et annoncé pour le mois de septembre, ce disque doit marquer les premiers pas de la chanteuse (adorée) de la tristesse californienne dans l’univers de la country. Et cette promesse nous rend fous tant la voix de Lana et la musique et les thèmes country nous semblent un mariage à la fois évident et merveilleux… dont le premier extrait – même s’il échappe totalement aux critères country – nous bouleverse déjà.

2) Le nouveau James Ellroy. Ce sera pour nous l’événement de cette rentrée littéraire, la sortie (chez Rivages) du troisième volet de Quintette de Los Angeles : Les Enchanteurs. Août 1962 : mort de Marylin, les Kennedy, la mafia, la moralité douteuse des enquêteurs et du FBI… l’envers du rêve américain tel que le tisse Ellroy depuis 30 ans dans une œuvre romanesque d’une puissance et d’une ambition gigantesques. Un plaisir noir auquel nous tremblons d’impatience de nous adonner.

3) Le remake d’Emmanuelle. Soyons clairs : nous ne sommes que modérément attachés au nanar de Just Jaeckin sorti en 1979. Reste que nous sommes très intrigués par cette nouvelle mouture dont la sortie est annoncée ce mois-ci et qui est l’œuvre d’Audrey Diwan, autrice-éditrice-réalisatrice et féministe engagée, et dont le dernier film (Lion d’Or au Festival de Venise) n’était autre que l’adaptation du roman d’Annie Ernaux : l’événement. Ernaux-Arsan (autrice du texte d’Emmanuelle), de la sexualité-oppression à l’érotisme-revendiqué… Madame Diwan peut compter sur notre curiosité.

La bande son du week-end : Tonique & Man – Come in, We’re Open !

TTSO culpa ! Ce disque (sorti en juin) avait évidemment sa place dans notre Summer Soundtrack… seulement voilà, il échappa à nos oreilles – qui bossent dur pourtant ! Heureusement, notre abonné Simon F. veillait au grain ! C’est donc en notre nom à tous que nous le remercions pour ces 20 plages disco rassemblées sous un titre dont nous ferions bien la devise de notre newsletter : rentrez, nous sommes ouverts !

Le Film Du Dimanche Soir : Swimming Pool - François Ozon (2003)

Bien sûr, il fut beaucoup question de piscine filmée cet été et si nous pleurons la disparition de Delon (idole absolue et définitive), nous devons bien admettre qu’en matière d’intrigue meurtrière autour d’un bassin, et de puissance érotique, le film d’Ozon et les rôles de Charlotte Rampling et de Ludivine Sagnier, nous semblent d’une eau autrement trouble et chaude. Une dernière fois ce week-end, c’est dans cette piscine-là que nous plongerons.

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