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Si vous avez passé la journée chez le voisinCensure : 62% des Français opposés à la censure (sondage Elabe), Patrick Kanner (patrons des sénateurs PS) déclare que "le compte n’y est toujours pas" et qu'il serait "intolérable de revenir à la réforme (des retraites) de 2023" (voir article suivant) Conclave retraites : le gouvernement confirme la tenue d'une 1ère réunion des partenaires sociaux ce vendredi (problème : personne n'avait été prévenu donc le ministère de la Santé précise que "viendront ceux qui peuvent venir") Gaza : le Qatar annonce un accord de trêve entre Israël et le Hamas (33 otages devraient être libérés dans un premier temps contre des "centaines de prisonniers palestiniens") |
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Les réponsesHier soir, Olivier Faure prévenait Bayrou : le PS censurera le gouvernement "sauf s’il obtient une réponse claire" sur les retraites (le PS veut un vote final du parlement). Réponse, il y a bien eu aujourd'hui… "claire", on vous laisse juges : à midi, la porte-parole du gouvernement affirme qu’en cas d’échec des négos des partenaires sociaux, ce sera bien le texte actuel qui continuera de s’appliquer. Puis à 14h30h, Bayrou rajoute une nuance : en cas "d’accord partiel", les "progrès" seront "soumis à l’Assemblée". Pas sûr que ça suffise.
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Si vous aviez des doutesParmi les rares choses concrètes dites par Bayrou hier figure la baisse des hypothèses de croissance pour 2025 : 0,9% vs 1,1% prévu par l’équipe Barnier. Aujourd’hui, ce chiffre est complété par celui de l’inflation communiqué par l’Insee… elle disparaît ! Elle a chuté à 2% en 2024 et devrait se situer à 1% courant 2025. La France retrouve donc son régime habituel de croissance et d’inflation également anémiques… et la BCE continue de prôner un "juste milieu dans l'évolution des taux d'intérêt". Le train-train du décrochage. |
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Les entreprises sont-elles des dictatures ?Donc, dans quelques jours, "il" revient. Et il y a de quoi s’inquiéter : même son ex-dircab, le général de Marines John Kelly, décrivait Trump, juste avant sa réélection, comme un authentique "fasciste" qui "préfère une approche dictatoriale" du gouvernement. Ce qui est passé plus inaperçu, c’est le reste de cette interview. Trump, disait Kelly, "n'a jamais accepté le fait qu'il n'était pas l'homme le plus puissant du monde - et par puissance, j'entends la capacité de faire tout ce qu'il veut, quand il le veut". Et d’ajouter : "il aimerait fonctionner comme dans le business : il pouvait dire aux gens de faire des choses et ils les faisaient, sans trop se préoccuper des aspects légaux et autres". "Comme dans le business" : en somme, la dictature selon Kelly, c’est… une entreprise ordinaire, où un PDG sûr de sa vision et de son jugement décide des stratégies, nomme les dirigeants et trace sa voie. À charge pour lui de rendre compte de ses résultats, bien sûr ; mais sans être importuné quotidiennement par des contre-pouvoirs formels. Ça ressemble à votre boîte ? Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t. |
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En collaboration commerciale avec le BIVB et cofinancé par l'Union Européenne |
Place à l'actionS'il est une profession qui subit déjà fortement les effets du dérèglement climatique, c'est bien celle de vigneron (= plus d'épisodes climatiques extrêmes, baisse de la production, modification de la qualité...). Alors pour préserver la planète en même temps que leur terroir et leur savoir-faire reconnu mondialement, les viticulteurs de la filière des Vins de Bourgogne ont lancé un projet ambitieux : "Objectif climat" pour atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2035. |
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L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. |
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On a la solutionPour combattre la dénatalité, en plus des 3 solutions évoquées hier (politiques natalistes, immigration, robotisation), on en a trouvé une 4e -- jamais abordée -- dans le FT cette semaine : favoriser les couples. Et c’est très sérieux : depuis 20 ans, la baisse de la natalité ne s’explique plus par la décision (choisie ou subie) des couples de faire moins d’enfants mais par l’épidémie de célibat qui touche les jeunes (54% des 25-34 ans sont aujourd’hui en couple, -12 points vs 1990).
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