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Si vous avez passé la journée en couple

Incendies à Marseille : les pompiers annoncent que le feu est "fixé", la justice confirme que le départ de flammes est "d'origine accidentelle" (= "un véhicule qui s'est enflammé en roulant")

RN : perquisitions au siège du parti après l'ouverture d'une enquête la semaine dernière pour soupçons de financement illégal via un recours abusif aux prêts de particuliers

Bourse : Nvidia devient la 1ère entreprise au monde à atteindre les 4 000Mds$ de valorisation boursière (les 1 000, 2 000 et 3 000Mds$ de valo avaient été atteints en premier par Apple en 2018, 2020 et 2022)  

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Liberté, égalité, maternité

Nos enfants ne sont peut-être pas des génies (cf plus haut), mais eux, au moins, ont le mérite d’exister. Selon une nouvelle étude de l’Ined, le nombre d’enfants par femmes en France est passé de 2 en 2014 à 1,6 en 2024. Une cata démographique qui va durer : les moins de 30 ans ne souhaitent plus que 2 enfants en moyenne (vs 2,7 en 1998) et 12% ne veulent même plus du tout être parents. Les facteurs explicatifs : le "changement climatique" ou l'absence de "perspectives pour les générations futures"

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Tiens une bonne nouvelle

... et, qui plus est, qui concerne la France et son économie ! L’ONU publie ses chiffres des investissements immatériels (R&D, logiciels, data, IA, propriété intellectuelle etc …, bref l’avenir) : non seulement la France est au 2e rang mondial en niveau d’investissement mais c’est aussi le pays (parmi 27 économies à revenus élevés étudiées) où ces dépenses ont le plus augmenté l’année dernière (+5%), devançant l’Allemagne et le Japon "encore très liés par leurs industries automobile et lourde".

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Frankenstein 2.0

Et si la prochaine révolution de l’Intelligence Artificielle… était biologique ? Depuis quelques années, plusieurs laboratoires ont franchi un cap inédit : utiliser des neurones vivants, à partir de cellules souches ou extraits de cerveaux animaux, pour concevoir des bio-ordinateurs.

En 2023, une équipe de l’Université de l’Illinois a ainsi réussi à connecter des cultures de neurones de souris à un système informatique capable de résoudre des problèmes simples. Ces machines hybrides combinent des réseaux neuronaux cultivés en laboratoire à des puces électroniques. Les chercheurs entraînent ces mini-cerveaux, qui font la taille d’un insecte, à accomplir des tâches : jouer à des jeux vidéo, reconnaître des sons ou s’adapter à un environnement. Une nouvelle forme d’intelligence, dite organoïde, voit ainsi le jour.

À la clé, des promesses vertigineuses : une IA plus sobre (quelques watts contre les milliers consommés par les supercalculateurs) et plus rapide. Au printemps dernier, la startup australienne Cortical Labs a lancé CL1, un bio-ordinateur désormais commercialisé pour 35 000$. Objectif affiché : remplacer, un jour, les puces en silicium par du vivant.

Mais cette nouvelle frontière technologique en ouvre une autre, éthique : et si ces organoïdes devenaient capables de penser et de sentir ? Comme dans l’ouvrage Frankenstein, la vraie question est de savoir si nous sommes capables d’assumer les conséquences de nos innovations biotechnologiques.

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Jouons la complémentarité

Ainsi donc le futur serait aux "bio-ordinateurs" alliant cellules humaines et micro-processeurs (cf La "Chronique du Turfu" plus haut). Faut-il craindre cette hybridation ou s’en réjouir ? Chacun en décidera mais notons tout de même que si le débat se pose en termes de choix entre l’homme et la machine, il est un domaine où la cause semble entendue ! Selon un sondage Gleeden de 2021, pour atteindre l’orgasme : 63% des femmes préfèrent utiliser leur sextoy qu’avoir recours à leur partenaire.

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