Si vous avez passé la journée en salle de réveil

Grèce : Juncker déplore le manque de "progrès" des discussions mais exclut "totalement la possibilité d'un échec" – Les écologistes parisiens réclament un abaissement de la vitesse sur le périph' à 50km/h la nuit, entre 22H et 7H, sur certains tronçons (pour réduire bruit/pollution) – Le CAC40 clôture en hausse de 0,46% au-delà des 5.000 points (5.010) pour la 1ère fois depuis le 30 mai 2008.

Profitez du week-end pour acheter du dollar

L'écroulement de l'euro face au dollar (on en est à 1€ = 1,05$ aujourd'hui) n'est pas terminé. Selon Goldman Sachs, l'euro devrait tomber à 0,95$ dans les 12 mois, être à 0,85 en 2016 et à 0,80 en 2017. Au-dessous de son plus bas historique de 0,82$ (octobre 2000). On espère que la relance monétaire de la BCE va booster l'économie, car pour l'instant, elle a juste rendu votre week-end annuel musées/shopping à New York totally unaffordable.

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La To Do du week-end

Samedi, nous allons faire semblant. Nous allons faire semblant d'aller écouter Jeremy Rifkin au Palais de Tokyo discuter de la 3ème Révolution industrielle (celle de l'économie du partage couplée à l'internet) et de ses rapports avec l'art. Bien sûr, ça sera sans doute passionnant... mais en toute sincérité, on n'a pas le courage. A la place, on relira notre fiche de lecture sur le dernier ouvrage du prospectiviste (La nouvelle société du coût marginal zéro) – ce qui devrait largement nous permettre de faire illusion – et on filera vers l'est parisien...

Que se passe-t-il à l'est ? 2 choses : 1) L'exposition des dernières photos de Terry Richardson à la galerie Perrotin. "Le Marquis de Sade des magazines" délaisse pour une fois mannequins et porno chic pour une tournée du sacré et du profane, du sordide et du sublime, dans l'ouest américain. Nous irons (sans enfants). 2) L'exposition des dernières œuvres du peintre/illustrateur Bruno Bressolin, à l'espace Beaurepaire. Nous aimons et suivons cet artiste depuis de longues années et ne manquerons pas son nouvel accrochage : "Une année sans été". A 16h00 (samedi), l'artiste nous annonce même un happening que, contrairement à celui de Rifkin, nous ne sécherons pas.

Dimanche, nous aurons enfin le temps d'ouvrir un livre (une BD) sorti et acheté récemment et dont nous nous réjouissons fort : L'Ile des Femmes. L'histoire d'un aviateur de la guerre de 14 échoué sur une île déserte et bientôt capturé par des Amazones redoutables afin de devenir leur "reproducteur". Un dessin qui n'est pas sans rappeler celui du formidable Christophe Blain et une fort drôle histoire qui semble osciller entre érotisme et féminisme. Vous dire notre impatience.

C'est vendredi et vous l'avez bien mérité

Ok, ce week-end, le temps se couvre. Mais on sent bien que le printemps n'est plus loin. Nos teints vont enfin retrouver le cuivré qu'ils avaient abandonné dès octobre... En prévision, quelques conseils dermatologiques s'imposent. Et pour ce faire, cette petite vidéo publicitaire nous a semblé particulièrement apte à retenir votre attention. Enjoy ;-)

Nothing to hide →

La bande son du week-end : Carpenter Brut – EP III

Bien entendu, le nom de celui qu'on présente comme la relève de l'électro française ne doit rien au hasard : John Carpenter – maître de l'horreur, réalisateur et compositeur, pilier du kitsch 80's et père de l'immortel New York 1997 (sorti en 1981 / Kurt Russel, borgne, en Snake Plissken) – oui, ce John Carpenter là, est son Dieu. Giorgio Moroder est certainement son autre culte. Et ce polythéisme brillantissime nous a totalement conquis.  

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