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Si vous avez passé la journée à vous demander

100 jours de Trump : seuls 41% des Américains approuvent aujourd'hui son action soit la popularité présidentielle la plus faible depuis Eisenhower dans les années 50 (sondage CNN)

Dans le noir : retour à la normale en Espagne et au Portugal, le gouvernement espagnol écarte les hypothèses d'une "cyberattaque", d'un "phénomène atmosphérique rare" ou d'un "manque d'énergie nucléaire"

Commerce : Bercy propose de taxer les petits colis de Shein et Temu (NDLR : en 2024, 800M de colis inférieurs à 150€ -- 90% viennent de Chine -- ont été livrés en France soit x2 vs 2023)

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Fin du début (ou début de la fin) ?

Intéressant article du Wall Street Journal sur l’impopularité de Trump. Selon le WSJ, les électeurs US l'ont réélu car "ils se souvenaient avec tendresse" de son bilan éco (chômage et pauvreté au plus bas depuis plus de 50 ans, +50% pour le S&P500)… mais ces résultats, note le Journal, furent obtenus avec des politiques républicaines "classiques" (baisses fiscales, déréglementation). Trump 2 est bien différent, cette fois le Président "se laisse aller à ses obsessions" (tarifs, politique étrangère, …) 

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Habemus Baba ?

C’était donc LA rumeur politique du jour (lancée par Valeurs Actuelles) : Cyril Hanouna ("Baba" pour les intimes) candidat à la présidentielle 2027. Son programme : salaire minimal de "2 200 ou 2 300€", création d’un "Guantanamo à la française", immigration zéro, fusion de tous les ministères… Crédible ? Non, l’animateur dément ce soir toute envie de candidature pour 2027 ... et si l'on en croit Harris Interactive, ça lui permet d'éviter un moment gênant. Après avoir testé 70 noms (politiques ou société civile),

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80 ans de vote des femmes

Pour les 80 ans du premier vote des femmes (municipales du 29 avril 1945) examinons donc l'évolution du vote féminin en France depuis 1945. Une circularité intéressante.

1945-1970 : vote plus conservateur (+ 10 points en faveur de la droite) que celui des hommes et participation beaucoup plus faible. 

Années 70 et 80 : les femmes s’autonomisent (jusqu’en 1965, elles avaient besoin de l’autorisation de leur mari pour travailler !), sont plus intégrées au monde du travail, elles ont des intérêts économiques à défendre. Elles votent presque autant à gauche que les hommes.

Années 90 à 2000 : les nouvelles générations deviennent plus hétérogènes (travail ou non), le vote des femmes -- à l’égal de celui des hommes -- reflète leurs intérêts économiques et sociaux, le genre n’est plus un déterminant, sauf pour le vote à l’extrême droite qui rebute encore l’électorat féminin.

Aujourd’hui : dans les principales démocraties occidentales, la nouvelle génération (18-29 ans) fait apparaître un "gender gap" (écart de genre) qui se caractérise par un vote plus à gauche chez les femmes, dont une proportion sensiblement plus élevée que chez les hommes se porte sur des candidats/es de gauche radicale. En Allemagne, lors des dernières législatives, 35% des jeunes femmes ont voté pour Die Linke vs 16% des jeunes hommes…

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En collaboration commerciale avec CCF

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La Q de la semaine

En écrivant notre article sur le vote des femmes (cf plus haut) nous avons été frappé -- une fois encore -- par à quel point la conquête de l’égalité de nos sœurs est une bataille (et des victoires) récente. Et du coup (comme dirait la stagiaire vous savez d’où) on s’est posé une question : pensez-vous que sur le terrain sexuel (jugement social, plaisir, domination, etc.) nous soyons parvenus à l’égalité homme/femme ? Vous êtes une lectrice adorée répondez ici, un lecteur également cher, répondez là.

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