Recevez le smart email du soir. C’est gratuit !
Si vous avez passé la journée sur la toucheLa SNCF condamnée par le tribunal de Bobigny à payer les jours de repos des personnels grévistes - Matteo Salvini (ministre de l'Intérieur italien / Ligue) menace de boycotter le mini-sommet européen sur les migrants prévu dimanche : "Si nous y allons pour recevoir un petit devoir déjà préparé par les Français et les Allemands, mieux vaut économiser l'argent du voyage" - Le syndicat mixte Autolib (Paris + communes partenaires) vote la fin du dispositif de voitures électriques en libre partage. |
|
|
Ils l'ont donc passéComme nous vous l'annoncions hier : Amélie de Montchalin, députée de l'Essonne et whip LREM de la commission des Finances & Thomas Guénolé membre de la France Insoumise et auteur de "Antisocial: La guerre sociale est déclarée" (Plon) se sont prêtés au jeu que nous avions imaginé : nous écrire leur corrigé de l'épreuve d'éco du bac (qui a eu lieu aujourd'hui). On a relevé les copies, on les a lues et on s'est régalé. A vous de jouer les correcteurs ;) |
|
|
La copie d'Amélie de Montchalin (la République en Marche)Le salaire résulte-t-il uniquement de la confrontation de l'offre et de la demande sur le marché du travail ? I. Non, évidemment ! C’est trop simpliste, même si c’est la thèse des néoclassiques de Chicago. Le travail n’est pas un marché comme les autres, et le salaire n’est pas le prix d'une marchandise ! Selon Marx dire que les salaires déterminent les prix des marchandises revient à dire que la valeur est déterminée par la valeur (belle tautologie !). Or, nous ne savons rien de la valeur. D'ailleurs l'existence d'un salaire minimum, de salaires pour des activités non marchandes et de conventions collectives montre que cette théorie ne décrit pas la réalité. II. Mais est-ce souhaitable ? Le salaire ne doit pas être une confrontation, il doit être le fruit d'un équilibre : celui de la protection des droits du salarié (tout travail mérite salaire) et de la lutte contre les discriminations (hommes-femmes, origines...). Et cet équilibre est essentiel pour assurer une incitation forte à travailler pour chaque actif. Le défi micro et macroéconomique est donc de faire vivre cet équilibre. III. Alors comment fait-on ? Le salaire rémunère l'effort et la création de valeur : il ne découle pas d'une confrontation mais d'une négociation, et même d'un partage. Ce partage doit se faire en alignant l'intérêt des salariés et des entreprises, et sans d'excessives rigidités : intéressement et participation sont des outils de rémunération complémentaires au salaire fixe. Idem pour l'actionnariat salarié, qui fait du salarié son propre actionnaire ! |
|
|
La copie de Thomas Guénolé (la France Insoumise)Le salaire résulte-t-il uniquement de la confrontation de l'offre et de la demande sur le marché du travail ? I. Oui selon l’approche traditionnelle : le salaire est un équilibre de marché. II. Non dans la réalité : le salaire est d’abord déterminé par des choix politiques et par la lutte des classes. |
|
|
![]() |
|
Signé Club MedSi vous êtes comme nous, quand l 'été approche, vous rêvez de passer des vacances uniques histoire 1) d'en profiter vraiment et 2) de revenir avec plein de souvenirs à raconter. Avec les offres "Dernières minutes" du Club Med, tout est compris pour vivre l'extraordinaire au quotidien : découvrir de nouvelles cultures à l'autre bout du monde, pratiquer le yoga face à des eaux turquoises ou encore s'essayer au cirque et au trapèze volant. L'exceptionnel vous va si bien. |
|
|
Lire au lit"Elle lui désigne du doigt le chauffe-eau, le pot à eau, le savon, l'éponge. Luc, tremblant d'émotion et de désir, s'approche d'elle. Il habille d'eau le corps de sa maîtresse, presse l'éponge sur les courbes princières, divulguées, sur la tiédeur de sa chair hostile, modèle son corps, sa poitrine mélodieuse, la polit comme un sculpteur vaincu par son œuvre, impuissant". Henri Raynal - Aux pieds d'Omphale (1957) |
|
|
|
![]() |
|