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Si vous avez passé la journée satisfait/e (ou pas)Brexit : alors qu'après avoir reçu May, Merkel déclare qu'il est "hors de question" de renégocier un nouvel accord, la PM britannique annonce que le vote du Parlement UK se fera "avant le 21 janvier" - La CFDT devient le 1er syndicat de France (privé et public confondus) devant la CGT, dominante depuis sa création en 1895 - Pas mal d'imprécisions tout au long de la journée autour des 100€ pour le SMIC : pour Pénicaud (min. Travail) comme pour Ferrand "ce n'est pas le SMIC qui augmente, c'est la prime d'activité"... |
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12 pointsC'est donc le déplacement d'opinion qu'Emmanuel Macron aura réussi à obtenir après son discours d'hier (21M de téléspectateurs, un score de finale de Coupe du Monde avec l'équipe de France). D'après Odoxa, au début de la gronde (22/11) les Français se prononçaient à 66% pour la continuation du mouvement des gilets jaunes (34% pour son arrêt). Post-intervention présidentielle, aujourd'hui, le même institut de sondage révèle que nous sommes 54% à dire "encore" aux barricades et aux samedis animés |
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Les a-t-il convaincus ?Qui donc ? Les marchés financiers, car, avec les gilets jaunes, c'est aussi eux que Macron doit séduire. Avant même les 10 ou 15Mds€ promis hier, la France était déjà à la veille d'une année record en termes d'émissions de dette d'Etat : 195Mds€ en 2019 ! Or, ce matin, que faisait l'indicateur star de la confiance des marchés en la France (= le "spread", c'est à dire la différence entre le taux auquel nous empruntons vs celui auquel l'Allemagne emprunte) ? |
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30 second MBA : Jusqu’où faut-il aller dans les excuses ?Macron, hier soir, a-t-il montré suffisamment de contrition ? Et vous, quand vos clients sont mécontents, devez-vous vous excuser ? Et comment ? Dans un tout récent papier, quatre économistes rendent compte d’un essai randomisé contrôlé (la Rolls des analyses) pour répondre à cette question. Leur terrain de jeu : Uber, à qui il arrive de mal estimer l’heure d’arrivée d’une voiture. Dans les semaines qui suivent ces bad trips, les clients, mécontents, commandent 10% moins d’Uber. D’où l’expérience : un mot d’excuses rétablit-il leur confiance (et le revenu d’Uber) ? L’étude, sur 1,5 million de passagers, confirme que les excuses paient : le -10% devient +2%. Mais il y a deux conditions. D’abord, elles doivent être accompagnées d’un bon de réduction : sans cash, zéro effet. Macron applique : après son bad trip à lui, il ouvre grand le portefeuille. Deuxième condition : ne pas avoir à s’excuser une deuxième fois. Si un client a un autre bad trip après avoir reçu des excuses, sa dépense chute encore plus que si personne ne s'était excusé. Car demander pardon, c’est prendre l’engagement de faire mieux… au risque de rompre définitivement la confiance si on ne livre pas. Vos chauffeurs, Manu et Edouard, ont intérêt à assurer. Toutes les semaines, Olivier Sibony (ex-senior partner chez McKinsey, prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t. |
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N'oublie pas mon petit soulier (Berluti)Un soulier exclusivement ? Oh que non ! Bien sûr ce qui fera pousser les portes de Berluti aux Pères Noël esthètes sera la beauté des patines, le raffinement artisanal, le génie de la création. Mais ce qui les comblera sera la multitude des cadeaux dans lesquels tout Berluti s'incarne : d'un étui à cigares à un portefeuille, d'une coque d'iPhone à une flasque en cuir... De quoi remplir la plus belle des hottes (en cuir et signée Berluti, bien sûr) |
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La Q de la semaineSur les ressorts de l'efficacité des excuses, l'ami Sibo nous a tout expliqué (cf sujet central plus haut), mais sa démonstration s'applique-t-elle à tous les domaines ? Par exemple, en matière amoureuse, pardonneriez-vous à un/e partenaire de vous avoir délaissé/e pendant des mois, si il/elle s'excusait et vous faisait un gros cadeau ? |
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