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Si vous avez passé la journée à relancer

  • Jean Castex promet que les effets du plan de relance sur l'aggravation de la dette publique seront "presque entièrement résorbés à partir de 2025" (voir sujets suivants)
  • 2 mois après son départ de Matignon, Edouard Philippe fera son retour politique au niveau national à Angers le 25 septembre prochain lors d'un rassemblement de maires majoritairement issus de LR 
  • Selon les décomptes de l'AFP, les entreprises composant le CAC40 ont enregistré une perte nette de 1,7Mds€ au 1er semestre vs 44Mds€ de bénéfices nets l'an dernier à la même époque (voir plus bas)
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100Mds en 100 mots

Castex a donc présenté cet après-midi le plan de relance du gouvernement afin de "retrouver dès 2022 notre niveau de richesses d'avant la crise". Ce qu’on en retient : 100Mds€ c’est le plan le "plus massif parmi les grands pays européens" et "4x plus que lors de la crise de 2008". Dans le détail : 3 axes : 1) 30 Mds€ pour la transition écologique (plan de rénovation thermique des bâtiments, soutien à la transition énergétique des entreprises) ; 2) 35Mds€ pour la compétitivité…

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Pas de débat

Des 100Mds€ du plan de relance, on retient surtout un objectif (assumé) : privilégier les entreprises (baisse des impôts de production ou aides à l’investissement). Un nouveau cadeau au patronat ? Euh pas exactement. Sur les 90Mds€ de PIB perdus au 1er semestre à cause de la crise, l’Etat en absorbé 55% (baisse de rentrées fiscales, augmentation des aides), les ménages 5% (merci le chômage partiel)… et les entreprises 40%. Il est donc logique que les arbitrages se fassent en faveur de l’offre plus que de la demande (le pouvoir d’achat des ménages) … 

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Pas un cadeau

Ne vous méprenez pas : nous applaudissons au sérieux et à la magnitude des plans d’intervention des Etats dans les économies occidentales. Bravo ! Et donc bravo aux 100Mds€ du plan de relance français annoncé aujourd’hui.

Seulement voilà…

On aurait pu attendre d’un Président élu sur une promesse de renouvellement de la pensée, de l’action et des élites qu’il profite de l’exceptionnelle échelle de cette intervention pour déployer un Etat enfin modernisé… Au lieu de ça – comme nous le relevions lundi – nous voilà dotés de "sous-préfets à la relance", un nouvel échelon bureaucratique chargé, ça ne s’invente pas, de supprimer la bureaucratie, d’un nouveau commissaire au plan (professionnel de la politique depuis 1982) ressuscitant une institution imaginée dans les années 30 et mise en œuvre dans l’économie nécessairement administrée de l’après 1945…

… et ce matin, un Premier ministre qui déclare -- et tweete -- que le plan de relance est "un cadeau fait à la France" (NDLR : Non, M. le PM, l'Etat ne fait pas de cadeaux, ce que l'Etat distribue est NOTRE argent -- notre dette -- et la France et les Français ne sont pas des enfants groupés autour d’un sapin, et vous-même le Père Noël !).

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Chez Cogedim. Chez vous.

… et chez vous, c’est un château ! Le château de Jouars-Pontchartrain à moins d’une demi-heure de la Porte de Saint-Cloud, entièrement réhabilité par Histoire & Patrimoine, spécialiste de la rénovation et de la réhabilitation urbaine. 41 appartements de caractère, du studio au 4 pièces, en tous points exceptionnels... et soumis à une fiscalité des plus avantageuses. A tous égards une magnifique opération patrimoniale.

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Lire au lit

"Une des servantes, une brune mafflue, aux gros seins qui débordaient d’un corsage défait, aux aisselles abondamment garnies d’une odorante toison bouclée, soutenait l’assaut de deux gaillards en manches de chemise qui tentaient de la culbuter sur une table. Ils y réussirent, et la fille se retrouva à plat ventre, le nez dans une assiette de mousse au chocolat dont elle se barbouilla copieusement en riant aux éclats. Un des hommes retroussa sa jupe. Alors apparut le plus beau cul que l’on puisse voir : énorme, ferme, d’un blanc d’ivoire, fendu par une haute raie ombreuse qui en soulignait encore la blancheur". Régine Deforges – Contes pervers (1980)

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