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Si vous avez passé la journée à l'heure

Guerre en Ukraine : la Russie déclare que l'Allemagne a pris une décision "très dangereuse" en envoyant des chars à l'Ukraine, la France affirme que l'aide occidentale "ne doit pas provoquer d'escalade" (voir sujets suivants)

Grèves : 72% des Français se disent opposés à la réforme (+13 points vs il y a 15 jours, Odoxa), l'intersyndicale appelle à "multiplier les actions" et à "se mobiliser encore plus massivement le 31 janvier" 

Emploi : le nombre de chômeurs de catégorie A (= aucune activité) a diminué de 3,6% au 4e trimestre 2022 en France et retombe à son plus bas niveau depuis 2011 (source : min. Travail)

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En chenille

L’Allemagne a donc fini par céder. Berlin annonce le don de 14 chars de combat Leopard à l’Ukraine après des mois de refus. Mais plus important encore, Scholz autorise également les autres pays détenteurs de Léopard (fabriqués par l'Allemagne) à les imiter. Et ça change tout puisque le Leopard est aujourd’hui, et de "de loin", le char le plus présent dans les armées européennes (environ 2 000 exemplaires disponibles). Résultat : depuis ce matin, c’est la réaction en chaîne avec la Pologne qui confirme le don de 14 exemplaires…

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En guenilles

Si l’on ajoute les 14 Challenger du UK et les 31 Abrams promis par les US ce soir, l’Ukraine devrait donc bientôt pouvoir compter sur une grosse centaine de chars de combat occidentaux. Insuffisant pour Kiev qui en réclame toujours 300 pour repousser les Russes au printemps. Le problème ? Les armées européennes sont aujourd’hui à l'os : l’Allemagne ne peut donner "que" 14 Leopard sur les 320 dont elle dispose car à peine 200 sont aujourd’hui opérationnels et il ne faudra pas compter sur les chars Leclerc français pour faire l’appoint.

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Du coup, euh, voilà…

Quand vous prenez la parole, vous tâchez d’éviter de buter sur les mots, d’hésiter, et surtout – on vous l’a dit cent fois – de remplir les blancs avec des "euh". L’orateur idéal, c’est celui qui enfile les mots comme des perles : facile, ininterrompu, limpide.  

Las ! Dans la série "tout ce qu’on vous dit d’éviter est en réalité bon pour vous", une étude récente montre que ces "disfluences" jouent un rôle positif : elles facilitent la mémorisation. Concrètement, quand vous entendez "elle s’est cassé, euh, la jambe", vous mémorisez mieux le mot "jambe" que si vous entendiez simplement "elle s’est cassé la jambe". L’effet est modeste, mais réel. Il s’explique par la variation du niveau d’attention : à condition de rester assez rare, l’hésitation, précisément parce qu’elle interrompt le flux, conduit l’auditeur à tendre l’oreille.

Reste qu’une intervention parsemée de "euh" (ou, pire, de l’horripilant "du coup") risque de ne pas vous présenter sous votre meilleur jour. Rassurez-vous, la même étude suggère une solution : faites, euh… un silence avant les mots-clés ! Cela produira sensiblement le même résultat. Et vous passerez pour un sage !  

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Notre contribution à New Deal

Une fois n’est pas coutume, c’est le podcast de Laurence Nardon (voir en haut de cette newsletter) que nous voudrions commenter. Cette semaine, il y est question de la crise des opioïdes aux US… et de la culpabilité inouïe de (une partie de) l’industrie pharma américaine. Avant d’exiger la fermeture des labos, il nous a semblé utile de relayer cette étude parue il y a quelques jours dans le Journal of Sexual Medicine et menée sur 70 000 Américains. Sa conclusion :

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