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Si vous avez passé la journée sur la falaise
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RappelArrivée au pouvoir après un référendum provoqué par un homme (Cameron), gagné par un autre (Johnson) et qui s'empressèrent tous les deux de démissionner/disparaître (en chantonnant) au lendemain du scrutin, May est un exemple parfait du sort réservé aux femmes de pouvoir dans ce monde. Ce sort : la "glass cliff" (falaise -- et non le plafond -- de verre), à savoir la corrélation, prouvée par au moins 3 études universitaires (2 travaux anglais + un d'Harvard)... |
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… et respectEn clair c'est lorsque les choses vont mal qu'on embauche ou qu'on élit des femmes pour régler les problèmes. Résultat : proportionnellement, les femmes prennent des jobs plus risqués et donc sont plus menacées de chuter que leurs homologues masculins. C'est l'effet "Falaise de verre" ("Glass Cliff"). Et bien entendu : non seulement les femmes se tapent les missions impossibles, mais on leur pardonne moins qu'aux hommes. |
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La 2 Do du week-endCe week-end va faire deux trucs. Post Cannes. Samedi nous écrirons un mot très personnel à une abonnée. On vous explique. Il y a deux semaines, après notre 2 Do vous confessant notre admiration totale pour Delon, une lectrice nous a conseillé le livre qu'a consacré Jean-Marc Parisis à l'idole : Un problème avec la beauté. Nous l'avons terminé cette nuit et Oh ! comme nous sommes reconnaissants à cette abonnée ! Et comme elle nous connaît bien ! Nous avons adoré ce livre -- pas, principalement, pour ce qu'il nous a appris sur Delon (beaucoup pourtant) -- mais pour son écriture. On subodore que Parisis n'est pas insensible aux hussards et nous sommes convaincus que seule une perspective d'anar de droite permet d'approcher Delon au plus près. C'est ce que nous a autorisé ce livre et ce fut un immense privilège. Tout comme celui de compter des lectrices et des lecteurs aussi attentionnés. Notre gratitude est infinie. Notre dimanche ne sera en rien moins intense que notre samedi. A 17h00, nous irons (re)voir Mektoub My Love (au cinéma Etoile Saint Germain des Près). Depuis deux semaines -- et plus encore depuis ce matin -- on parle de la projection du second volet de cette trilogie de Kechiche à Cannes. Manifestement elle n'a pas déçue (3h38 de film / détestation / adoration / scandale...) et nous sommes impatients de nous faire notre propre opinion... mais là n'est pas le sujet. Le sujet c'est que toute cette agitation a réveillé notre obsession pour le premier opus de la série (Mektoub My Love : Canto Uno). Oui ce film nous obsède car il nous semble être la démonstration ultime de la supériorité de la sensualité sur tout. 2h55 quasiment sans scénario (et de conversations de plage/boite de nuit) qui nous terrassent et nous laissent haletants, totalement vaincus par le pouvoir de la lumière et des corps (et des sourires ! Ah ! Shaïn Boumedine et Ophélie Bau !!). Dimanche nous ne ferons rien pour résoudre la complexité de NOTRE problème avec la beauté. |
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C'est vendredi et vous l'avez bien méritéSans prétendre ne serait-ce qu'approcher la puissance des images Kechichiennes, la courte vidéo que nous soumettons ce soir à vos regards amis nous semble capter, avec une assez grande fidélité, l'intensité dramatique que peut prendre un après-midi à la plage. Une petite répétition utile avant l'été. Enjoy ;) |
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La bande son du week-end : The National - I Am Easy to FindNon, il ne faut pas voir de message politique dans notre choix de programmer un groupe nommé The National un week-end de vote européen. Juste l'impatience de vous faire partager le dernier disque d'un des groupes qui nous émeut le plus et qui cette fois-ci s'est adjoint des voix de femmes pour répondre aux tourments de son leader (notamment Gail Ann Dorsey, ex-partenaire de tournée de David Bowie, ou Sharon Van Etten). Warning : le résultat peut affecter durablement. A écouter sur Deezer ici ou sur Spotify là |
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