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Si vous avez passé la journée à terre
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La grande évasion : la finC'est ce qu'affirme l'OCDE dans son étude sur l'évasion fiscale publiée aujourd'hui : les dépôts bancaires réalisés par des ménages/entreprises vers des paradis fiscaux ont chuté de 34% depuis 2008 (soit une diminution de 551Mds$, l'équivalent du PIB de la Belgique !). La raison : une coopération internationale plus efficace et l'instauration en 2017 de l'échange automatique d'informations bancaires entre les Etats, responsable à elle seule d'une réduction supplémentaire de "20 à 25%" des dépôts bancaires. |
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Le Fiorentino de la semaine : 0.5%"C'est selon le FMI ce que devrait coûter la guerre commerciale à la croissance mondiale. Lagarde demande aux deux garnements, Trump et Xi, d'arrêter leurs bêtises et de se mettre d'accord. 0.5%, c'est environ 455Mds$, plus que la taille de l'économie sud-africaine (ce n'est pas moi qui le dis, c'est la Reine Christine)". |
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La 2 Do du week-endCe week-end on va faire deux trucs. A fort coefficient émotionnel. Samedi, un peu avant 22h vous nous trouverez (une nouvelle fois !) dans la queue de la Filmo. Ce qui nous amènera encore dans cette salle aimée ? La projection d'Alien (le premier, bien sûr, le meilleur). Avant que vous ne vous écriiez "tu nous ennuies TTSO, Alien on l'a vu 100 fois", laissez-nous vous dire ceci : si rien ne remplace l'expérience d'un film vu en salle, cette vérité première ne se vérifie jamais avec autant d'évidence que dans le cas d'Alien. Le personnage principal du film de Ridley Scott n'est ni la bête, ni même Sigourney Weaver (aaaarrrrggghhh, voir sujet suivant) mais l'enfermement, l'impossibilité de s'échapper. Or cette émotion (puissantissime) ne peut être rendue que lorsque le spectateur est lui aussi soumis à ce confinement, cette captivité... une sensation que seule une salle de cinéma peut offrir. Samedi soir, nous irons crier dans l'espace. Dimanche, on ira à la BnF. Sur recommandation de François Sureau. Jeudi matin, l'avocat défenseur des libertés (objet d'un très grand respect moral de notre part) était interviewé sur Inter. Commentant la lecture de la lettre de Fertet par le Président de la République (quoi qu'on pense du style d'interprétation macronien, un texte à l'émotion duquel nul ne peut échapper), Sureau a mentionné l'expo actuelle de la BnF sur "Les manuscrits de l'extrême" : 150 lettres rédigées dans des circonstances exceptionnelles "d’enfermement, de péril, de détresse, de folie, ou de passion". Lettres d'inconnus (soldats de 14, détenu de la Gestapo, ...) ou d'individus illustres : le capitaine Dreyfus (arrivant sur l'Ile du Diable) ou le texte écrit par Marie Curie à la mort de son mari. Des mots tracés alors que leurs auteurs faisaient face à une limite infranchissable. Leur lecture devrait être expérience d'humilité autant que d'inspiration. Nous savons l'utilité des deux. |
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C'est vendredi et vous l'avez bien méritéQuoi, notre speech sur "Alien au cinéma c'est incomparable" (cf la 2 Do) ne vous a pas convaincus ? Ok, tentons donc une expérience : cliquez sur l'image ci dessus et regardez cette scène (cultissime) de l'écran de votre téléphone ou de votre ordi. Ok ? Maintenant, imaginez voir cette scène, sur grand écran dans l'intimité collective d'une salle de cinéma. Ok ? |
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La bande son du week-end : Richard Hawley - FurtherSoyons clairs : la raison qui nous a fait nous précipiter sur ce disque est le souvenir indélébile qu'a imprimé sur nous le précédent opus de Hawley et en particulier The World Looks Down, un de nos morceaux favoris de 2015. Soyons clairs : nous n'avons pas retrouvé dans cet album la même puissance émotionnelle. Elle parait avoir été remplacée par la sérénité d'un homme réconcilié avec le temps qui passe. Autant vous dire que cette écoute nous a semblé indispensable. A écouter sur Deezer ici ou sur Spotify là |
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