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Si vous avez passé la journée à souffler

  • Jean-François Delfraissy (président du Conseil scientifique sur le coronavirus) affirme que l'épidémie en France est "contrôlée" car "le virus continue de circuler" mais à "une petite vitesse"
  • Christophe Castaner annonce avoir saisi la justice après la révélation par Streetpress de l'existence d'un groupe Facebook rassemblant plusieurs milliers de policiers y échangeant des messages jugés racistes et sexistes
  • Michel Barnier (négociateur de l'UE) reconnait qu'il n'y a pas de "progrès significatifs" dans les discussions sur le futur deal commercial avec le UK et prévient que "nous ne pourrons pas continuer éternellement comme ça" car un accord est nécessaire d'ici "le 31 octobre"
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Divine surprise

Incroyables chiffres de l’emploi aux US aujourd’hui : alors que les experts et les marchés prévoyaient encore ce matin un chômage en hausse à 20% en mai, c’est tout l’inverse qui s’est produit. Le taux de chômage (hors emplois agricoles) ne s’est pas contenté de se stabiliser, il a diminué (oui oui diminué) le mois dernier pour atteindre 13% (vs 15% en avril, son plus haut historique) grâce à 2,5M d’emplois créés, un record (on attendait presque 8M de destructions).  

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Le Fiorentino de la semaine : Champions

"Nous sommes les champions des Prêts Garantis par l’État, 100Mds€ environ pour 500 000 entreprises (28Mds seulement en Allemagne et 23 en Italie). Nous sommes également les champions de la prise en charge du chômage partiel par l’État. Et beaucoup, comme d'habitude, demandent qu'on fasse plus, beaucoup plus, toujours plus. Avec toujours le même raisonnement : c'est gratuit, c'est l’État qui paie...".

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La 2 Do du week-end

Ce week-end on va faire deux trucs. Qui se moquent bien du qu'en dira-t-on.

Samedi, ah mais quel plaisir ! Nous nous plongerons dans le petit livre que vient de sortir Sophie Fontanel (immensément drôle et pertinente observatrice de la mode et de nos existences) : Les Fables de La Fontanel. Le thème de cet exercice de philosophie rimée ? Nos vies sexuelles, de la Fable de la femme qui en avait par dessus la tête des fantasmes des autres, à celle de La peau de vache sur Tinder en passant par celle de L'homme qui savait simuler aussi bien qu'une femme ou celle -- écrite pour nous, voulons-nous croire ! -- de La femme qui voulait rire même au lit (oui, oui nous sommes cette femme là). Samedi, nous nous laisserons faire la morale par la divine Fontanel. Et l'amour aussi (comme dirait Cabrel). 

Dimanche, dès le réveil, nous nous saisirons du 2e livre trônant sur notre table de nuit : Soit dit en passant, l'autobiographie de Woody Allen. Et rien ni personne ne pourra empêcher. Ni la critique froide (au mieux) qui a accueilli le livre, ni nos questionnements moraux à l'égard de son auteur, ni -- encore moins -- le sordide des rumeurs et l'insupportable de la condamnation immédiate et définitive. Non rien de tout ça ne pourra nous faire oublier l'émerveillement total dont -- d'Annie Hall (un de nos 3 films préférés) à Crimes et délits (son film le plus subtil) -- nous sommes redevables à Allen, l'immense reconnaissance que nous avons pour lui et notre certitude absolue qu'il est l'un des grands génies du XXe siècle. Dimanche, c'est de la main tremblante que nous réservons aux textes de nos idoles que nous ouvrirons le premier chapitre des mémoires d'Allan Stewart Konigsberg.

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C'est vendredi et vous l'avez bien mérité

Oui, après cette semaine subitement automnale, vous avez bien mérité 8 minutes 26 de coït, nous rappelant à quel point cette occupation merveilleuse -- consolation ultime de la condition adulte -- est une mécanique complexe et un thriller en puissance ! Et à quel point Woody Allen est drôle... Enjoy ! ;)

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La bande son du week-end : Tim Burgess - I Love the New Sky

De ce disque, The Guardian dit qu'il est "unabashedly uplifting"… d'un optimisme sans honte… Il ne nous semble pas devoir vous en dire plus pour vous convaincre de l'urgence de l'écoute de ces 52 minutes de brit-pop frôlant à plusieurs reprises si ce n'est la perfection du moins l'irrésistible. Ce qui est tout à fait ce qu'on est en droit d'attendre de la part d'un chanteur dont le groupe d'origine s'appelle The Charlatans.

A écouter sur Deezer ici ou sur Spotify là 

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