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Si vous avez passé la journée sans sucre

  • Jean-Michel Blanquer affirme que les vacances scolaires de février ont "vocation à être (maintenues) aux dates prévues" malgré un reconfinement probable et une reprise des contaminations au sein des écoles (3x plus d'établissements que la semaine dernière ont dû fermer cette semaine à cause de cas Covid)
  • Les élus démocrates américains annoncent qu'ils transmettront dès lundi au Sénat l'acte d'accusation de Donald Trump après les violences au Capitole afin d'accélérer la procédure d'impeachment
  • L'UE exige de la Russie la "libération immédiate" de l'opposant politique Alexeï Navalny. Moscou prévient que les manifestations pro-Navalny prévues samedi seront "réprimées"
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Ça ne rigole plus

… à la Maison Blanche. On vous le disait mercredi, Biden veut marquer le début de sa présidence "normale" par le détricotage des mesures les plus symboliques de Trump (mur avec le Mexique, "muslim ban",…). Nouvel élément aujourd’hui : The Hill (très sérieux) rapporte que Biden a fait retirer le bouton rouge installé par son prédécesseur sur le "Resolute Desk" (= le bureau présidentiel). Le bouton nucléaire ? Nope mais un bip permettant de commander directement un verre de "Coca light" !

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Le Fiorentino de la semaine : 1% de PIB

"C'est, selon Bercy, ce que coûterait chaque mois de reconfinement. Le rebond de la croissance qui devait être, toujours selon le gouvernement de 6% cette année, aura évidemment du mal à atteindre cet objectif du fait de notre campagne poussive de vaccination".

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La 2 Do du week-end

Ce week-end ,on va faire deux trucs. Limites.

Samedi, nous nous plongerons dans le reportage qu’Emmanuel Carrère a réalisé dans le service de pédopsychiatrie de la Pitié-Salpêtrière et que publie l’Obs. L’idée de cet auteur très aimé (et pas étranger aux tourments psychiatriques) : constater si la pandémie "a eu un impact sur les troubles adolescents". Le drame psychologique du Covid commençant à être un sujet de très grande inquiétude (obsession ?) pour nous, en particulier depuis notre lecture de ce texte remarquable – et déjà vanté -- de Koenig dans les Echos cette semaine, nous nous plongerons dans cette enquête, résultat de 10 jours d’immersion de Carrère, avec une très grande fébrilité. Nous ne nous attendons à ne pas en sortir très rassurés. Sans doute pas indemnes non plus. 

Dimanche, nous plongerons dans la folie. Celles de Phil Spector, producteur génial et être pervers et criminel, disparu cette semaine, et celle de Brian de Palma, cultissime réalisateur hitchcocko-pop : nous regarderons Phantom of The Paradise. Un peu oublié, ce film est un de nos Palma favoris : l’histoire d’un compositeur brillantissime volé de son œuvre par un producteur tout puissant et manipulateur… le tout sur fond de mythe faustien, d’une esthétique éblouissante et d’une bande son légendaire, fermez le ban ! Une œuvre de folie pure, version formidable. Une fiction complète donc, c’est à dire ce qui convient à un dimanche de janvier. 

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RED Electric : la puissance durable

En matière de transport, il n'y aura pas de retour au monde d'avant. Et c'est tant mieux car avec sa gamme de scooters 100% électriques, RED Electric invente déjà le 2 roues de demain. Celui qui s'adapte aux exigences d'une mobilité respectueuse de l'environnement sans rien renier à la performance ou au plaisir. Les preuves : des batteries conçues pour durer avec une autonomie record, un moteur central bénéficiant d'une technologie brevetée délivrant une puissance jusqu'à 11 000W

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C’est vendredi et vous l’avez bien mérité

Bien sûr, réduire Brian de Palma à un réalisateur "pop" (cf la 2 Do) est faire l’impasse sur l’inspiration fondamentale de son œuvre : le sexe. S’il ne constitue qu’une force souterraine dans Phantom of the Paradise, il est explicitement central dans Body Double, film hommage à Hitchcock (entre obsédés sexuels…) que Palma tourna en 1984.  

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La bande son du week-end : Pearl Charles – Magic Mirror

"Too scared to die but barely alive" : ces paroles (Don’t Feel Like Myself) nous semblent si bien résumer l'humeur du moment qu'à elles seules, elles justifieraient l’écoute du disque de cette jeune californienne. Le fait qu’il s’ouvre sur un tube digne du meilleur Abba et continue sur le soft rock le plus merveilleux que nous ayons entendu depuis Fleetwood Mac en fait aussi une thérapie d’une exceptionnelle douceur. Dont il serait imprudent de se passer ce week-end. 

A écouter sur Deezer ici ou sur Spotify là 

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