Si vous avez passé la journée préoccupé/e

Soudan : l'OMS alerte sur "risque biologique énorme" avec des "parties combattantes" qui occupent désormais un laboratoire de la capitale contenant des agents pathogènes de la rougeole et du choléra

Loi immigration : Olivier Dussopt affirme qu'un nouvel usage du 49.3 reste "une hypothèse" mais que le gouvernement fera "tout pour l'éviter"

Disparitions : morts de François Léotard (1942 - 2023, ministre de la Culture et de la Défense dans les gouvernements Chirac 86-88 et Balladur 93-95) et d'Harry Belafonte (1927 - 2023, chanteur et militant des droits civiques aux US)

Le candidat malgré tout

C’est donc désormais officiel, malgré sa promesse initiale de ne pas se représenter, Joe Biden sera bien candidat à sa réélection en novembre 2024 pour "finir le travail". Faute de mieux. Sa popularité est à un niveau "historiquement bas" et son action est aujourd’hui critiquée par 54% des Américains (baromètre Reuters) … mais, comme aucun autre candidat démocrate n’émerge, il est déjà quasi-assuré de conserver l’investiture de son parti pour la présidentielle. 

En lire plus sur Axios →

Gérontocratie

Le match retour Joe Biden vs Donald Trump (si ce dernier obtient l’investiture républicaine) se profile donc pour novembre 2024. 82 ans vs 78 ans. Le bon âge … pour être élu aux US. Alors que la moitié de la population US a moins de 40 ans, seuls 5% des membres du Congrès appartiennent à cette classe d’âge tandis qu'1 parlementaire sur 4 a aujourd'hui plus de 70 ans, une part qui a triplé en 20 ans. Le nouveau monde est gouverné par ses anciens.

Sur ce point, relire cet article du Monde →

En avoir pour mes impôts !

C’est donc le slogan de la campagne vouée à améliorer le consentement à l’impôt lancée aujourd’hui par Bercy. Rappelons qu’en France, le taux de prélèvement obligatoire atteint 47% du PIB, record mondial -- avec le Danemark – et 5 points au-dessus de la moyenne zone euro. Alors, en a-t-on pour notre argent ?

D’abord, remarquons une chose, nous en avons plus que pour notre argent, la dépense publique c’est 55% du PIB (merci les déficits budgétaires ininterrompus depuis 1975 et la dette publique à 112% du PIB). C’était 46% en 1980.

Ce qui explique entièrement cette inflation ? L’augmentation des transferts aux ménages et aux entreprises, alors que les dépenses de fonctionnement (salaires, achats d’équipement, etc.) des missions de l’Etat (santé, éducation, justice, défense, …), elles, reculaient.

Résultat : nous (ménages et entreprises) tirons une part croissante de nos revenus de l’Etat, qui, lui, sacrifie le financement de ses missions et services. Ça peut créer des malentendus.

Libre de tout

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La Q de la semaine

Un bon deal ? Se livrer à une évaluation précise ne devrait pas se limiter à nos impôts (cf sujet central). Aussi ce soir, nous vous posons la question sur laquelle Gabriel Attal et Bercy n’ont pas osé vous interroger : avec votre partenaire actuel/le, avez-vous l’impression de donner plus sexuellement que vous ne recevez ? Vous êtes une lectrice adorée répondez ici, un lecteur également cher, répondez là.