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Si vous avez passé la journée au soleil

JO : démission de Brigitte Henriques, présidente du Conseil National Olympique et Sportif Français (CNOSF = organe chargé de représenter le mouvement sportif français) après plusieurs semaines de crise interne (voir sujet central)

Retraites : Yaël Braun-Pivet (présidente de l'Assemblée nationale) déclare que la proposition d'abrogation est "de toute évidence irrecevable" et met la pression sur Eric Coquerel (LFI, président de la Commission des Finances) pour qu'il rejette le texte

Energie : l'Agence Internationale de l'Energie annonce qu'en 2023 les investissements mondiaux dans le solaire devraient dépasser pour la 1ère fois ceux dans le pétrole (NDLR : il y a 10 ans, le pétrole concentrait 5x plus d'investissements que le solaire)

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Le dur

Ce matin, l’institut Destatis (l’Insee allemand) annonce que l’Allemagne est officiellement rentrée en récession au 1er trimestre 2023 avec un PIB en baisse de 0,3% après une chute de -0,5% enregistrée au Q4 2022. En cause : l’inflation qui freine la conso et les hausses des taux d’intérêt de la BCE qui cassent la croissance. Et la France ? Ce n'est pas beaucoup mieux. L’Insee note aujourd'hui que le moral des patrons diminue pour le 3e mois consécutif et retombe en mai à son plus bas niveau depuis avril 2021

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A good guy (mais enfin faut pas pousser non plus)

Sam Altman, le patron d’OpenAI (ChatGPT) l’avait dit (le 16/05 devant le Sénat US) : "Mettre en place des régulations (pour l’IA) serait plutôt sage (…) il faudrait des règles et des lignes de conduites", et même, l’intervention publique est "cruciale (…) pour limiter les risques de l’IA". A good guy donc… euh… hier – après sa visite chez Macron où ils ont parlé du projet de loi européen sur l’IA (le premier essai de texte régulant le secteur) – le même Altman déclare :

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A 400 jours…

… des JO de Paris 2024, le départ de Brigitte Henriques du CNOSF (voir plus haut), c’est l’arbre qui cache la forêt… qui brûle. Petit tour (non exhaustif) des incendies du sport français.

Football : Noël Le Graët, président de la FFF de 2011 à 2023, a finalement été remercié mi-janvier après l’ouverture d’une enquête pour harcèlement moral et sexuel.

Rugby : Bernard Laporte, président de la FFR de 2016 à 2023, a lui aussi été mis de côté fin janvier après une condamnation pour favoritisme et une garde à vue pour fraude fiscale.

Tennis : l’actuel patron de la FFT Gilles Moretton est visé par une enquête du Parquet National Financier pour de possibles faits de corruption et de détournement de biens publics.

Judo : Stéphane Nomis (président de la FFJ depuis 2020) est accusé de conflit d’intérêts entre son poste et l'entreprise qu'il dirige.

Gymnastique : le ministère des Sports vient d’ouvrir une enquête après la divulgation par France 2 de faits de maltraitance par des entraîneurs fédéraux.

Et pour terminer : à propos du CNOSF, Le Monde a sorti ce week-end une enquête sur l’entreprise de dissimulation de notes de frais par Denis Masseglia, le prédécesseur de Brigitte Henriques (démissionnaire).

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Idée reçue n°3 : la construction légère est l’avenir de l’habitat

Vrai ! ... car s'appuyant sur une ossature, par exemple, en bois ou en métal (= plus légère qu’en béton) sur laquelle on ajoute des façades/cloisons préfabriquées, la construction légère cumule les avantages : 1) Réduction jusqu’à 20% de la durée du chantier grâce à l’utilisation de structures préfabriquées produites hors-site et donc baisse du coût des travaux. 2) Plus faible utilisation des ressources avec jusqu’à 50% de matières premières consommées en moins. 3) Bénéfices en termes de bien-être grâce à un confort thermique, acoustique et visuel amélioré.
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TTSO à Cannes

Pendant Cannes, tous les jours nos copains du magazine TROISCOULEURS nous racontent la projo à ne pas rater.

Tonton Moretti ne s’est pas assagi, et il est toujours aussi suspicieux face aux travers de la modernité. Surtout quand le réalisateur et acteur des cultes Journal intime (1993) et Aprile (1998) fait face à des chargés de projets Netflix à qu’il doit pitcher son nouveau film, dans l’une des scènes les plus drôles de son acerbe Vers un avenir radieux, présenté hier soir en Compétition. Un dialogue surréaliste s’installe alors entre cette équipe de communicants qui dégaine des formules chocs mais vides de sens, et Nanni, regard éberlué, qui ne comprend pas un traître mot de ce qu’on lui dit. On pourrait alors se demander : le cinéma est-il un langage en train de se perdre ? 

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