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Si vous avez passé la journée à faire le taff

Arras : la justice révèle que le terroriste avait prêté allégeance à l'Etat islamique et était animé par "une haine de la France", Emmanuel Macron affirme qu'il n'a "pas vu de défaillances dans nos services de sécurité et de surveillance"

Immigration : le gouvernement accélère le calendrier législatif pour que la loi immigration arrive dès décembre au Parlement afin de "faciliter l'expulsion de personnes qui sont des menaces pour l'ordre public"

Proche-Orient : Gérald Darmanin annonce avoir saisi la justice pour "apologie du terrorisme" après les propos de Danièle Obono (député LFI) faisant du Hamas un "mouvement de résistance"

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C’est la fin

Après le PC qui dénonce "l’impasse" de la NUPES, c’est au tour du PS de vouloir quitter le mariage à 4 (LFI+PC+PS+Verts). En amont du conseil national qui doit acter la rupture, Olivier Faure -- qui se dit pourtant toujours "partisan" de l’union des gauches -- dézingue la "méthode Mélenchon qui vise à tout conflictualiser". Ce qui ne passe pas : le "refus de LFI de qualifier le Hamas d’organisation terroriste à un moment où la gauche aurait dû être entendue sur le chemin pour une paix durable".

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La grande question

Celle qui explique en partie pourquoi Israël retarde son offensive terrestre à Gaza : que faire en cas de victoire (= destruction du Hamas) ? France 24 liste les options : 1) Un retrait immédiat de Tsahal ? Cela créerait "un vide" et constituerait "l’issue la plus dangereuse". 2) L’installation au pouvoir de Palestiniens modérés (= des leaders palestiniens en exil ou le Fatah de Mahmoud Abbas) ? Leur cote de popularité est "déjà faible". 3) Une occupation totale de Gaza ?

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Et si on leur demandait leur avis ?

Le Washington Institute (think tank US) publie un sondage – réalisé en juillet dernier – sur les aspirations des Gazaouis. Un document d’un intérêt exceptionnel. Ce qu’on en a retenu :

La guerre avec Israël n’est "pas populaire". 62% des Gazaouis disaient cet été ne pas vouloir de rupture de cessez-le-feu avec Israël et 50% aspiraient à ce que le Hamas renonce "à la destruction" de son voisin et accepte l’idée de "la solution à deux Etats".

Le Hamas en perte de vitesse. En juillet, 70% des Gazaouis souhaitaient que l’Autorité Palestinienne (dirigée par le Fatah, plus modéré) reprenne l’administration de Gaza et que le Hamas abandonne sa propre branche armée. Le Washington Institue note que cette opinion est majoritaire dans l'enclave depuis près de 10 ans.

Un soutien encore très fort aux groupes armés. Lors du sondage, si 64% des Gazaouis affirmaient avoir une opinion "positive" du Fatah, la popularité du Hamas restait malgré tout élevée (58%) tandis que celle du Jihad Islamique Palestinien – également classée comme organisation terroriste aux US ou dans l’UE – atteignait, elle, 71%. Il y a assez peu de chance que les Gazaouis soient devenus plus modérés depuis.

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La Q de la semaine

C’est donc patent : même au nom d'une supposée efficacité électorale, l’union de la NUPES devient impossible à maintenir tant les divergences abondent en son sein (voir plus haut). Mais est-ce étonnant ? La performance peut-elle durablement se payer du renoncement ? Prenons un exemple : pensez-vous qu’un couple dont les deux membres seraient sexuellement parfaitement accordés mais politiquement opposés aurait un avenir ?

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