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Si vous avez passé la journée chez Salamé

Diplomatie : Emmanuel Macron refuse l'accusation de "double standard" car le droit international "s'applique à tous" et que "toutes les vies se valent" et envoie un navire-hôpital pour "soutenir les hôpitaux de Gaza"

Guerre Israël-Hamas : Ie Wall Street Journal affirme qu'Israël a accepté de retarder son offensive terrestre le temps que les US renforcent la protection de leurs bases au Moyen-Orient

Terrorisme : l'Elysée annonce qu'un hommage national aux Invalides sera prochainement rendu aux 31 victimes françaises du Hamas (9 Français sont toujours portés disparus)

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On l’avait (presque) oublié

Qui ça ? Mais le chômage ! A force de baisser – continuellement depuis 2015 – ce cauchemar français était relégué en bas du totem des préoccupations des ménages (bien en deçà du pouvoir d’achat, de la sécurité ou de la santé). Il faut reconnaître que, à 7,2% de la population active sans emploi, on atteintcette année un plus bas depuis 1982. Autant dire que, sans provoquer l’affolement, l’annonce ce matin par la Dares d’une remontée du chômage au 3e trimestre 2023 (+0,6% vs Q2), casse un poil l’ambiance. Comme si elle avait besoin de ça.

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Et si on commençait par ça

Taper le Hamas au portefeuille ! En s’en prenant à son sponsor n°1 : le Qatar. Comme le rappelle le Canard Enchaîné du jour, depuis Sarko "les Qataris ou leurs sociétés domiciliées en France, sont exonérés de toutes fiscalités sur les dividendes, sur les revenus locatifs, sur les plus-values immobilières et sur la fortune". Résultat : les investissements qataris en France s’élèvent à 25Mds€ dont un tiers en immobilier et "des participations importantes dans des fleurons nationaux" (rapport HEC 2022).

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Quand vous n’êtes pas d’accord avec la machine…

Dans les débats sur la place croissante des algorithmes, un thème revient sans cesse : "l’humain doit garder la main". L’IA ne saurait être qu’une aide à la décision ; et un humain doit pouvoir passer outre sa recommandation (comme quand vous tracez votre route en ignorant le conseil de Waze). Car la combinaison "homme + machine" est censée être meilleure que la machine seule

Mais gagnons-nous vraiment à contredire l’algorithme ? Ou réintroduisons-nous les biais qu’il devait nous aider à vaincre ? C’est la question qu’ont posée deux chercheuses de Harvard, en étudiant des juges qui accordent ou non une liberté sous caution avec l’aide d’un algorithme de prédiction de la récidive.

Le résultat est étonnant. En moyenne, il vaudrait mieux que les juges s’en tiennent à ce que recommande l’algorithme : leurs interventions dégradent la qualité des décisions. Mais cette moyenne concerne 90% des juges. Les 10% restants, quand ils contredisent l’algorithme, améliorent les décisions : ils utilisent à bon escient des informations "soft" que l’algorithme n’a pas.

En d’autres termes et en généralisant, 90% d’entre nous feraient mieux d’écouter les algorithmes. Le hic, c’est que nous pensons tous faire partie des 10% restants

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.  

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Malakoff Humanis : prêt à agir

Difficultés financières, familiales, épuisement professionnel, perte de sens… les résultats de l’édition 2023 du Baromètre des Fragilités sociales des entreprises de Malakoff Humanis montrent la hausse de l’imbrication des difficultés personnelles et professionnelles. Un sujet d’inquiétude majeure pour les dirigeants : 83% d’entre eux se disent préoccupés par les situations de fragilité qui affectent leurs salariés.

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Notre contribution au Sibony : garder la main…

Alors vous en faites partie ou pas de cette petite élite des 10% d’humains qui font mieux que la machine (cf 30 Second MBA) ? On vous le souhaite vivement tant cette condition va devenir celle de notre employabilité au cours des années (jours ?) qui viennent. Et ça, ça n’est que le boulot… car à la maison, la question est déjà tranchée ! Selon un sondage Gleeden de 2021, pour atteindre l’orgasme : 63% des femmes préfèrent utiliser leur sextoy qu’avoir recours à leur partenaire.

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