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Si vous avez passé la journée au ministère

Remaniement : Emmanuel Macron demande aux ministres d'être des "révolutionnaires" et des "soldats de l'an II" qui "agissent" et pas des "gestionnaires" qui "administrent" afin d'éviter "le grand effacement de la France"

Taïwan : avant les élections de samedi, la Chine accuse le parti au pouvoir à Taïwan de pousser "vers les conditions dangereuses de la guerre" et prévient qu'elle "écrasera fermement les tentatives d'indépendance"

Mer Rouge : après les frappes anglo-américaines contre les Houthis cette nuit, le groupe rebelle yéménite - soutenu par l'Iran - prévient que les intérêts US et UK sont désormais des "cibles légitimes"

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Pas étonnant

Avec plus la moitié des ministres provenant de LR ou de l’ex UMP et le départ de ceux de "l’aile gauche" (Véran, Beaune, …), plus de doute : Emmanuel Macron bascule à droite. Au bon moment : pour Frédéric Dabi (Ifop), le PR ne fait que "coller à son électorat" composé "en grande partie de personnes âgées se décalant progressivement sur la droite de l’échiquier politique" et qui n’ont "pas été choqués par la loi immigration".  

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Le Fiorentino de la semaine : Rien ne change

"Notre déficit commercial est toujours aussi désastreux. Même s'il est en repli par rapport à une année 2022 plombée par la crise énergétique. Notre déficit commercial s'élève à plus de 110Mds€ fin novembre 2023. Il était de 58,6Mds€ "seulement" en 2019".

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La 2 Do du week-end

Ce week-end, on va faire deux trucs. Avec des gens qui parlent d'eux.

Samedi, on ira au Musée Picasso. Pas pour y contempler des toiles du maître -- mort il y a 50 ans -- mais pour y voir l’exposition rétrospective "A toi de faire, ma mignonne" de Sophie Calle. Ou plutôt la revoir. C’est simple, de notre 1ère visite, nous avons tout adoré : sa réflexion amusante – mais jamais pédante – sur l’art et le beau, son humour présent partout (c’était quand la dernière fois que vous avez ri au musée ?), son rapport à la mort qui l’obsède et dont elle décide de jouer, son goût pour l’accumulation et le kitsch (passion infinie pour les 2 salles rassemblant tout son patrimoine mobilier façon ventes aux enchères) ou encore son inventaire génial de tous ses projets avortés. Samedi, nous passerons une vie au musée.

Dimanche, dès le matin on mettra notre casque sur les oreilles. Pour écouter les podcasts qui nous font le plus envie depuis bien longtemps. La journaliste ciné de France Inter Christine Masson a eu une idée simple et géniale : demander à des pros ce qu’ils pensent de la manière dont on représente leurs jobs au cinéma et quels sont les films qui leur semblent les plus fidèles ou intéressants en la matière. 9 épisodes de 47 minutes et consacrés respectivement aux : flics, profs, médecins, agriculteurs, journalistes, ouvriers, écrivains, juges & avocats et cinéastes. On devrait retirer notre casque en fin d’après-midi. Juste à temps pour s’attaquer à la liste de films que nous aurons constituée.

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La bande son du week-end : RVG – Brain Worms

"Et le rock, hein le rock, tu y as pensé TTSO ?", notre copain Daniel Findikian n’a pas caché sa frustration (de boomer !) à la découverte de notre Top 3 des albums 2023. Et joignant le geste à la parole, il s’est saisi de nos oreilles et nous a amenés tout près d’une platine où tournait ce disque (sorti en juin). On a cru qu’il avait mis Les Smiths… et on a surtout su que, cette fois encore, l’ami Findik’ avait raison.

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Le film du dimanche soir : Fatale – Louis Malle (1992)

Sur ce film, il y a deux écoles. Irréconciliables. Celle qui y reconnaît une tragédie puissante de Malle se servant de la passion sexuelle pour filmer son thème fétiche : l’explosion de l’hypocrisie grande bourgeoise. Et puis il y a les tenants d’une maxime qui, selon eux, ne se dément jamais : la nullité de Juliette Binoche est telle, qu’elle parvient à transformer tous les films dans lesquels elle joue en irrémédiables navets. Ce week-end – si ça n’est pas fait – choisissez votre camp.

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