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Si vous avez passé la journée au Salon
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Marre du coronavirus ?Ne comptez pas sur l'actualité internationale pour vous détendre. Alors que des avions russes ont participé au bombardement qui a coûté la vie à 33 soldats turcs, le président Erdoğan convoque une réunion d'urgence de l'OTAN en invoquant l'article 4 du Traité qui entraine la consultation des membres de l'alliance (dont la France et les US) si la "sécurité ou l'intégrité d'un des alliés est menacée". A l'issue de la réunion, l'OTAN appelle la Russie (et la Syrie) "à cesser les combats" et à "respecter le droit international". On y croit. |
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Le Fiorentino de la semaine : Est-ce un krach ?"Les marchés ont encore chuté brutalement hier. Pour la seule journée d'hier le CAC a encore perdu 3,32%, l'Europe 3,40%, le Dow Jones 4,42% et le Nasdaq 4,61%. Plus de 10% de baisse en une semaine pour la plupart des indices boursiers. À ce stade, on est dans la correction. Une correction c'est 10% de baisse. Si on baisse de plus de 20%, on entre, techniquement, dans un "bear market", un marché baissier. Nous ne sommes pas encore dans un krach non plus, même si la baisse a été spectaculairement violente et rapide". |
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La 2 Do du week-endCe week-end, on va faire deux trucs. Indispensables. Samedi, nous écouterons un ado. Nous nous plongerons dans Une vie nous sépare le court livre de Baptiste Antignani qui raconte son expérience de lycéen de 17 ans laissé froid par la visite d'Auschwitz avec sa classe… et qui va faire la rencontre de Denise Holstein, 92 ans, ancienne élève de son lycée et survivante du camp. L'amitié, et le dialogue, qui se sont noués entre ces deux êtres séparés par une vie -- et plus encore par un destin ! -- ne manqueront pas de nous bouleverser, nous en sommes sûrs. Ils devraient surtout nous rappeler l'importance du travail de mémoire à l'heure où les derniers rescapés de la Shoah s'éteignent et où nous sommes confrontés nous-mêmes à la nécessité d'en expliquer les rouages et les horreurs à nos propres enfants. Indispensable. Dimanche, dans les news ce sera coronavirus-coronavirus-coronavirus, à la fenêtre ce sera pluie-pluie-pluie. On dégainera le remède ultime. Il nécessitera quelques morceaux de veau, des légumes d'hiver, des champignons de paris, des oignons grelots, de la crème et un citron. Et -- que vous ayez identifié ou non ce dont nous parlons -- de passer 7 min 48 secondes avec cet homme charmant. A tous égards : indispensable. |
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C'est vendredi et vous l'avez bien méritéEn ce jour des Césars, nous nous sommes dit qu'il était justifié de rendre notre hommage annuel à ce que nous considérons comme la scène la plus puissante du cinéma français. Ever. Extraite d'un film de Chabrol sorti un an avant que la première cérémonie des Césars ait lieu (en 1976), elle n'a fait l'objet -- à notre connaissance -- d'aucune récompense. Elle peut néanmoins compter sur notre adulation éternelle. |
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La bande son du week-end : Tame Impala - The Slow RushSoyons clairs, nous avons toute confiance dans les pouvoirs magiques de la blanquette de Vigato (cf la 2 Do)… mais en ce week-end de pluie et d'inquiétude il nous semble prudent de ne pas prendre de risques inutiles. Aussi, resterons-nous à bonne distance du folk brumeux et des filles tristes qui d'ordinaire ont la faveur de nos oreilles et écouterons en boucle la disco-pop du nouvel album de l'australien Tame Impala. Nous ne devrions pas perdre au change. A écouter sur Deezer ici ou sur Spotify là |
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