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Si vous avez passé la journée à taper

  • Jean-Michel Blanquer (Min. Educ. Nat.) précise que la réouverture des écoles le 11 mai devrait être "progressive" et par "tranche d'âges" (les élèves de l'élémentaire reprendraient en premier tandis que les lycéens n'iraient en cours qu'à partir du 25/05) avec des petits groupes de moins de 15 élèves 
  • L'Assemblée nationale annonce qu'il y aura bien un vote des députés lors du débat sur la mise en place de l'application de tracking Stop Covid prévu le 28 avril
  • Valérie Pécresse (Présidente de la région Ile-de-France) affirme qu'il faudra continuer à télétravailler "au moins jusqu'à l'été" car l'offre de transport dans la région sera "rationnée"
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Ça marche…

… un peu trop bien ? L’institut Pasteur publie aujourd’hui un rapport sur la propagation du coronavirus en France. Ce qu’on y apprend ? Que le confinement a eu "un impact massif" freinant largement la diffusion du Covid-19 sur le territoire. En clair : le taux de contamination serait passé de 3,3 en mars à 0,5 actuellement et on ne devrait compter "que" 1 300 nouveaux cas quotidiens lors du début du déconfinement le 11 mai vs plusieurs centaines de milliers juste avant le confinement. Ça marche

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Méfiance

Le Cevipof (Sciences Po) publie deux études sur l'état de l'opinion dans le contexte du coronavirus, toutes deux montrent une dégradation du jugement des Français à l'égard de la gestion de la crise : en un mois, le taux d’insatisfaits est passé de 46 à 58%. Mais surtout, la vague d'avril du "Baromètre de la confiance politique" souligne que le coronavirus a conforté l'opinion française dans son émotion n°1 vis-à-vis de la politique : la "méfiance"

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"Notre grand plongeon dans l'incertitude"

C'est le titre de la dernière chronique de JM. Vittori dans Les Echos. Sa thèse : notre new normal est celui de l'incertitude radicale… et ça change tout. On a trouvé ça excellent et on en retient 3 points.

1) "Gouverner, ce n'est plus prévoir, c'est expérimenter". C'est donc s'exposer publiquement au tâtonnement et à l'erreur. Ce que ceci implique en termes d'autorité accordée à ceux qui nous gouvernent -- et à des institutions marquées par la verticalité -- nous semble fondamental.

2) L'impact de l'incertitude est tout sauf… incertain. Selon les travaux de chercheurs de Stanford et Northwestern publiés la semaine dernière, l'incertitude économique induite par le Covid explique 60% de la contraction anticipée du PIB US en 2020.

3) L'incertitude a déjà été explorée par les économistes. Citons Vittori : "il y a un siècle, au lendemain de l'épidémie de grippe espagnole, dans son grand œuvre publié en 1921, « Risque, incertitude et profit », l'économiste américain Frank Knight distinguait les situations de risque, où les possibilités du futur sont probabilisables, des situations d'incertitude, où l'avenir ne peut être connu. Dans sa « Théorie générale » de 1936, John Maynard Keynes affirmait avec force le rôle de l'incertitude, ignorée des modèles classiques de l'économie...

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La Q de la semaine

Ainsi donc l'inconnu serait notre nouveau normal et bouleverserait notre rapport au politique (cf plus haut)… mais l'incertitude est-elle toujours corrosive ? Ou, au contraire, peut-elle être motrice ? Par exemple, dans une relation amoureuse, pensez-vous que l'incertitude soit une bonne ou une mauvaise chose ?

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