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Si vous avez passé la journée à les regretter

  • Covid : Jean Castex affirme que la 3e vague est "loin d'être terminée" même si "un certain nombre d’évolutions favorables" sont constatées
  • Eurostat annonce que les importations de l'UE en provenance du UK ont chuté de 47% sur la période janvier-février (vs 2020) tandis que dans le même temps les exportations de l'UE vers le UK ne baissaient "que" de 20%
  • Selon un sondage publié aujourd'hui dans la revue anglaise New Statesman, 54% des Français jugent le vaccin Pfizer "sûr", 2x plus que pour celui d’AstraZeneca (26%) et de Johnson&Johnson (24%)
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The winner takes it all

Ce plébiscite du vaccin Pfizer tombe bien (cf plus haut), car on va y avoir droit au Pfizer ! Ce matin le patron du labo prévient que pour lutter contre les variants, une "3e dose sera probablement nécessaire" dans les "6 à 12 mois" avant un rappel "chaque année". Bruxelles a d’ailleurs annoncé avoir commandé 1,8Mds de doses supplémentaires pour 2022 et 2023 et s’apprête à ne pas renouveler ses achats auprès d'AstraZeneca et Johnson & Johnson (annonce d’Agnès Pannier-Runacher ce matin).

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Le Fiorentino de la semaine : Bluffant

"J'avoue que cela m'impressionne encore plus que le bitcoin ou Coinbase (Ok! Boomer). LVMH. Une hausse spectaculaire du chiffre d'affaires au premier trimestre. Une croissance de 30% sur un an. La crise sanitaire a été totalement effacée. Bon indicateur de la reprise différenciée, le CA a augmenté de 25% en Asie, de 15% aux États-Unis mais a baissé de 20% en Europe. LVMH a dépassé le cap des 300Mds€ de capitalisation".
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La 2 Do du week-end

Ce week-end on va faire deux trucs. Avec des femmes remarquables.

Samedi, nous nous plongerons dans "Tu ne vas pas sortir comme ça ?", un livre qui nous semble d’une importance capitale. Rien de moins. En partant de 20 phrases clichés (de "Est-ce qu’elle a un jules ?" à "On ne peut plus rien dire" en passant par "Tu connais ta mère") Fanny Anseaume entreprend d’expliquer le féminisme à un homme qu’elle aime et dont elle sait la bonté des intentions : son père. Bien sûr, il s’agit de déconstruire, d’exposer le patriarcat tellement intégré qu’il a pris l’apparence du quotidien voire de la bienveillance… mais il s’agit de le faire avec compréhension, patience et tendresse. C’est à dire à peu près avec tout ce qui nous semble manquer au débat en général et singulièrement à celui qui doit amener au nécessaire changement des mentalités et des comportements masculins. Oui, un livre à tous égards capital.

Dimanche, nous terminerons – haletants -- les dernières pages du nouveau roman de Mathieu Menegaux : Femmes en colère. Nous vous avons déjà parlé de Menegaux d’abord pour nous étonner de son double profil (partner au BCG et romancier édité chez Grasset… wow), mais au fur et à mesure de la lecture de ses 5 romans, pour nous émerveiller de voir se construire sous nos yeux une œuvre si singulière et si puissante. Une œuvre sur la violence faite aux femmes, dans sa version la plus extrême, mais aussi la plus quotidienne… et qui s’incarne pour ce 5e roman dans l’histoire d’une victime jugée pour s’être vengée -- sans ménagement -- d’un crime horrible. Son face-à-face avec juges et jurés, des hommes et des femmes, séparés de l’accusée par un scalpel qui semble avoir autant servi au suspens qu’à l’écriture. Dimanche c’est à bout de souffle que nous terminerons ce roman au titre cinématographique.

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C’est vendredi et vous l’avez bien mérité

N’allez pas nous accuser de révisionnisme ! Loin de nous l’idée de nier des millénaires de sujétion féminine… mais si cette rubrique -- qui nous est si souvent reprochée -- a une vocation, c’est bien celle de montrer la puissance absolue des femmes, celle qui réduit les hommes à leur condition de petits garçons pas loin d’appeler leur maman. Celle qui – depuis 1967 et pour toujours – à les traits, et le nom, de Mrs Robinson. Enjoy ;)

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La bande son du week-end : London Grammar – Californian Soil

Acceptons-le : nos "premières fois" sont derrière nous, du premier baiser à la première blanquette, l’inoubliable intensité de ces instants ne se retrouvera pas. C’est également le cas de London Grammar dont – comme nous vous l’écrivions en 2013 – le premier disque nous avait fait "tomber à genoux, tremblants et bouleversés" et dont le 3e opus, sorti aujourd’hui, nous a laissés debout. Il en va des baisers, comme de la blanquette ou des disques de grands groupes, leur feu éblouit moins mais brûle toujours.

A écouter sur Deezer ici ou sur Spotify là 

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