Recevez le smart email du soir. C’est gratuit !
Si vous avez passé la journée en Albion
|
|
|
On peut toujours compter sur les AnglaisAprès la manifestation hier au large de Jersey des pêcheurs français avortée par l’arrivée de 2 navires de la Royal Navy, la presse britannique – dont on connait le bon goût et la mesure – s’en est donnée à cœur joie ce matin : le Daily Express titre "Au revoir" (sic), le Sun nous traite de "sprats" (sorte de sardine) tandis que le Daily Mail (2e plus gros tirage du pays) évoque carrément une "capitulation à la French" avec "cette habitude bien française" de battre en retraite. Rien que ça.
|
|
|
Le Fiorentino de la semaine : Spectaculaire"Le revenu des ménages américains a bondi de ...21,1% en mars après une chute de 7% en février. Depuis que cette statistique existe, 1946, on n'avait jamais vu cela. L'effet, entre autres, des chèques distribués par le gouvernement. De quoi dépenser dans les mois qui viennent". |
|
|
|
|
La 2 Do du week-endCe week-end, on va faire deux trucs. De dernière chance. Samedi, nous dirons adieu à 8 mois de fête. Oui, comme chaque année, depuis octobre – et jusqu’au 15 mai – nous sommes dans la saison de la Saint Jacques. Et c’est une fête immense. Samedi, nous saluerons donc ces fées de la manière la plus somptueuse qui soit, qui est aussi la plus simple. Après un tour au marché, où nous aurons acheté des Saint Jacques décoquillées, nous les débarrasserons de leur corail (nous en ferons une sauce pour des pâtes) et du petit truc un peu dur qu’elles ont sur le côté, nous les passerons sous l’eau et les sècherons dans un Sopalin, les couperons horizontalement pas trop fines (comme on dit chez Top Chef, où l'on n'est pas avare d’expressions ignobles, il faut qu’il y ait de la "mâche". Aaaarrrggghhh), les déposerons joliment en rosace sur un plat, un trait d’huile d’olive, de la ciboulette ciselée toute fine, un peu de fleur de sel (+ quelques champignons de Paris de très grande qualité et fraicheur si vous en trouvez au marché)… et : ah quelle fête immense ! Dimanche, ce sera encore une dernière chance que nous saisirons, celle de d’anticiper ce moment de libération ultime où il nous sera enfin permis de retourner -- en ce qui nous concerne dans cet ordre -- au restaurant et au cinéma. Comme toutes les grandes occasions, celle-ci se préparera avec un soin extrême qui passera par l’inventaire de ces souvenirs auxquels nous tenons plus que tout : ceux de salles obscures et ceux de nappes à carreaux. Si les images de notre petit film mental vous intéressent, elles sont ici. Ah le bonheur de l’anticipation des retrouvailles !
|
|
|
C’est vendredi et il n’est pas question de rater ça !Un chef d’œuvre ça se mérite ! Or un chef d’œuvre, c’est exactement ce que nous préparent notre copain Guillaume Le Disez – auteur du livre chef d’œuvre ultime sur Brigitte Lahaie – et ses 3 co-auteurs/autrices, sur les Slashers. Les Slashers ? Ce sous-genre-majeur (oui, oui nous n’avons peur d’aucun oxymore chez TTSO) du cinéma US ou des couples adolescents, tout proches de toucher au graal de la première expérience, se font découper en morceaux. Morale mormone et voyeurisme assumé…
|
|
|
La bande son du week-end : Brisa Roché/Fred Fortuny – Freeze where u rC’est donc la semaine des rattrapages… quelle chance ! En février, nous n’avons pas pu vous parler de cet album qui pour être indiscutablement jazzy échappe à l’intimidation et -- disons-le -- l’ennui que provoque chez nous l’évocation même de ce genre musical. Un disque solaire, aux textes scintillants d’intelligence et d’humour (cf Blue Light, qui pourrait-être la chanson officielle du confinement) qui tourne sur nos platines depuis cet hiver. On mourait d’envie de vous en parler, quelle chance !
|
|
|
|
|