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Si vous avez passé la journée à prier

Inflation : le gouvernement annonce des mesures "d'ici le 15 mars" avec pour objectif la mise en place d'un dispositif permettant aux Français "d'acheter les produits dont ils ont besoin au quotidien à prix cassés" (lire sujet suivant)

Retraites : les partis de gauche au Sénat déclarent qu'ils vont déposer entre 2 500 et 2 800 amendements mais préviennent qu'il y aura bien un débat sur l'article 7 (report de l'âge légal)

Manifestations retraites : Olivier Véran dénonce "la mise à l'arrêt du pays" qui aggraverait le "risque (dû à l'absence de pluie) d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire voire humaine dans quelques mois"  

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Ça commence à chiffrer

Donc aujourd’hui les négos entre grande distrib' et industriels de l'agro-alimentaire s'achèvent. Mal. La fédération du Commerce et de la Distribution prévient : la hausse à venir – dès mars – sera de 10%. Les comptes sont donc les suivants : sur les 12 derniers mois, le prix de nos caddies a augmenté de 14,5% en moyenne, dès demain il faut donc s’attendre à +10% supplémentaires. Cela fait du +26% en 15 mois. Un quart de plus à la caisse. Ça commence à faire mal.

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Tout le monde en veut

Google, Facebook (Meta), et – bien sûr – Elon Musk, tout le monde veut son ChatGPT ! Mais il n’y a pas que ça que les magnats de la tech désirent. Alors que ce week-end le patron de Thales déclare qu'il faudrait "2x plus d’ingénieurs en France", on apprend aujourd’hui que LLaMA, le concurrent de ChatGPT développé par Meta, a été "conçu par 14 personnes, dont 11 ont fait leurs études en France (Polytechnique & Normale Sup)". Les ingénieurs français aussi, tout le monde en veut.

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30 second MBA : Le pouvoir rend-il fou ?

Question à la fois éternelle et d'actualité : le pouvoir rend-il fou ?

Adam Galinsky, de l’université Columbia, a tenté de mesurer les effets psychologiques du pouvoir. Exemple de résultat : si on vous demande de vous dessiner un "E" sur le front, et si vous vous sentez "puissant", vous le dessinerez à l’envers – comme vous le voyez, et non comme le voient les autres. Le pouvoir rend littéralement incapable de se mettre à la place d’autrui. De son côté, Dacher Keltner (Berkeley) a montré que les puissants manquent d’empathie : pensez au jour où votre boss n’a pas fait l’effort de sourire à vos blagues faiblardes.

Mais l’étude la plus inquiétante est celle publiée dans Brain par un ancien ministre britannique et un psychiatre. Elle suggère de définir une nouvelle maladie : le "syndrome d’hubris", associé au pouvoir "détenu pendant plusieurs années avec peu de limites". Parmi ses 14 symptômes : la perte de contact avec la réalité, le mépris manifeste envers autrui, les discours messianiques et enflammés, la prise de risques inconsidérés, et l’incompétence dans la gestion des détails. Si ça vous rappelle quelqu’un, on espère que c’est juste votre PDG (mais nous on a au moins un autre nom en tête)…

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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En complément du Sibony

Non seulement le pouvoir rend fou (cf l'excellent papier de Sibo plus haut) mais il impacte aussi fortement notre libido. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude chinoise parue en 2018 dans le Asian Journal of Social Psychology : se sentir en situation de puissance fait augmenter "significativement" l'attirance pour le sexe opposé, chez les hommes comme chez les femmes. Mais rassurons-nous, le pouvoir ne fait pas tout : selon un sondage Ifop (2018)

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