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A l’est du nouveauÇa bouge entre Kiev et Moscou. Selon le FT, les 2 parties ont fait ces dernières heures des "progrès significatifs" autour d’un plan de paix en "15 points". Principales avancées : l’Ukraine ne conditionne plus un accord à un retrait des soldats russes de Crimée et la Russie se dit prête à un "compromis" en cas de neutralisation de l’Ukraine sur le modèle suédois ou autrichien. Refus catégorique de Zelensky pour le moment mais c'est effectivement "significatif".
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Le retour... du "Maitre des Horloges". Selon le Canard Enchaîné du jour, Macron a demandé à ses équipes "d’étudier sérieusement" la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale dès sa réélection. L’objectif : "raccourcir d’au moins 2 semaines le délai" entre la présidentielle et les législatives (63 jours cette année vs 49 d'habitude) et s’éviter ainsi une fâcheuse démobilisation de son électorat ou "une connerie" -- type "faits divers" -- qui l'empêche d'obtenir la majorité. En marche ... mais rapide.
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30 second MBA : Le pouvoir rend-il fou ?D’accord, le pouvoir corrompt. Mais une autre question semble d’actualité : rend-il fou ? Adam Galinsky, de l’université Columbia, a tenté de mesurer les effets psychologiques du pouvoir. Exemple de résultat : si on vous demande de vous dessiner un "E" sur le front, et si vous vous sentez "puissant", vous le dessinerez à l’envers – comme vous le voyez, et non comme le voient les autres. Le pouvoir rend littéralement incapable de se mettre à la place d’autrui. De son côté, Dacher Keltner (Berkeley) a montré que les puissants manquent d’empathie : pensez au jour où votre boss n’a pas fait l’effort de sourire à vos blagues faiblardes. Mais l’étude la plus inquiétante est celle publiée dans Brain par un ancien ministre britannique et un psychiatre. Elle suggère de définir une nouvelle maladie : le "syndrome d’hubris", associé au pouvoir "détenu pendant plusieurs années avec peu de limites". Parmi ses 14 symptômes : la perte de contact avec la réalité, le mépris manifeste envers autrui, les discours messianiques et enflammés, la prise de risques inconsidérés, et l’incompétence dans la gestion des détails. Si ça vous rappelle quelqu’un, on espère que c’est juste votre PDG… Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t. |
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Comment ça va le boulot ?S’ils échappent au tragique de l’actualité, les managers, eux aussi, ont été confrontés à des changements radicaux ces derniers mois… à commencer par l’hybridation du travail (maison/bureau/nomadisme). Face à cela, le baromètre Malakoff-Humanis montre des sentiments partagés (48% des managers se disent favorables à l’hybridation, 43% estimant que cela complexifie leur rôle) et une adaptation encore minoritaire (36% des managers ont revu leurs pratiques managériales). On en cause ? |
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En complément du SibonyNon seulement le pouvoir rend fou (cf l'excellent papier de Sibo plus haut) mais il impacte aussi fortement notre libido. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude chinoise parue en 2018 dans le Asian Journal of Social Psychology : se sentir en situation de puissance fait augmenter "significativement" l'attirance pour le sexe opposé, chez les hommes comme chez les femmes. Mais rassurons-nous, le pouvoir ne fait pas tout : selon un sondage Ifop (2018) |
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