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Si vous avez passé la journée slide 2

  • Ukraine : les US qualifient officiellement "d'invasion" l'intervention de la Russie dans le Donbass et vont durcir leurs sanctions contre Moscou, l'Allemagne annonce qu'elle suspend l'autorisation du gazoduc North Stream 2 qui devait permettre à la Russie de doubler ses exportations de gaz vers l'Europe (voir plus bas)
  • Présidentielle 2022 : Yannick Jadot obtient à son tour les 500 parrainages, Marine Le Pen suspend sa campagne pour se consacrer à l'obtention des signatures manquantes (voir article suivant)
  • Covid : Olivier Véran confirme la levée du pass vaccinal dès que la France comptera moins de 1 500 patients en réanimation (on en est à 2 900) et un taux d'incidence "assez faible, autour de 300 ou 500 maximum" (on en est à 880)
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Parrainages : euh…

Le Conseil Constit' livre les derniers chiffres des parrainages à 10 jours de la date limite (le 4/03) pour franchir les 500. Ça sent bon pour Méluche qui à 442 engrange 72 parrains depuis jeudi dernier… en revanche pour les deux autres candidats donnés à plus de 10% au 1er tour ça se tend : Zemmour est à 350 avec – cela étant – une relativement bonne dynamique (+59 depuis jeudi) et MLP, à 393, n’engrange plus grand chose (+27 depuis jeudi, 2x moins que Jean Lassalle).

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Ukraine : rien de neuf

Franchissement de Rubicon historique en Ukraine ? Non, juste un truc que Poutine a déjà fait deux fois. 

Comme le rappelle Pierre Haski sur Inter ce matin, la reconnaissance de l’indépendance des républiques de Donetsk et Louhansk (dans le Donbass à l’est de l’Ukraine) et l’entrée des troupes russes sur ces territoires est une violation directe des accords de Minsk (2014 et 2015) signés par la Russie et qui faisait de ces deux entités des parties intégrantes de l'Ukraine.

Mais redessiner les frontières d’ex républiques soviétiques au profit de la Russie, Poutine le fait environ une fois tous les 6 ans ! En 2008, en reconnaissant l’indépendance (et en intervenant militairement) de l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud au détriment de la Géorgie et en 2014 en annexant la Crimée au détriment de l’Ukraine (déjà).

La grande question : s’arrêtera-t-il à la ligne de front existante entre séparatistes et armée ukrainienne (la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui et qui n’est déjà plus la paix) ou la dépassera-t-il (ce qui sera la guerre avec l’Ukraine) ?

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Comment sanctionner ?

… C’est désormais LA question majeure pour les US et l’UE. 2 impératifs : ne pas acculer la Russie au pire tout en étant efficaces. Pas facile. Comme nous vous le disions il y a un mois, Poutine -- déjà soumis à des sanctions internationales depuis 2014 et l'annexion de la Crimée -- a "autonomisé" son pays vis-à-vis du reste du monde : les réserves de la banque centrale russe sont au plus haut, son stock d’or a été multiplié par 5 et la Russie a développé un système alternatif à SWIFT (paiements internationaux sécurisés).

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Présidentielle … et si on parlait numérique

Oui, en parler c'est important car selon l'Arcep, ce secteur représente 2,5% de nos émissions de gaz à effet de serre et probablement 2x plus en 2040. Mais le numérique offre aussi une promesse : celle de devenir le levier majeur de la décarbonation de notre économie. Comment ? En mettant en place dès aujourd'hui des actions concrètes comme celles que propose Numeum, l'organisation professionnelle représentant 85% du CA du digital en France : 1) accompagner le secteur dans sa transition écologique et 2) utiliser le numérique comme outil de cette transition

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La Q de la semaine

La question du jour est donc celle des sanctions : faut-il laisser une chance à la paix – au risque de Munich – ou frapper au plus fort – au risque de la guerre ? A défaut de vous demander ce que vous feriez à l’égard de Poutine, nous aimerions vous poser une question : en cas de faute grave mais non irréparable (un faux pas d’un soir) de votre partenaire, quelle sanction prenez-vous ?

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