Si vous avez passé la journée devant le hublot

• Ukraine : la Russie reconnait qu'il existe toujours "une chance" de parvenir à un compromis avec l'Occident, les US affirment que Moscou a profité du week-end pour renforcer sa présence militaire à la frontière (voir sujet central)
• Energie : le baril de pétrole frôle les 100$, un niveau plus atteint depuis 2014 ce qui devrait faire progresser les prix de l'essence en France déjà à un niveau record
• Covid : le taux d'incidence repasse pour la 1ère fois depuis la mi-décembre sous la barre des 1 500 (en une semaine, ce taux a chuté de 40%, du jamais vu)

Le nouveau Time To So Sport est sorti (le résumé sport du week-end réalisé avec nos copains de So Foot). Quoi vous n'êtes pas abonné/e ? C'est là que ça se passe →

Coeur avec les mains pour Valérie Pécresse

Pas énorme ambiance Saint-Valentin pour la candidate LR au lendemain de son méga meeting. Sur la forme, sa propre équipe admet s’être emm… commentant la prestation pécressienne, Retailleau pense aider avec une comparaison : "avez-vous déjà entendu un discours de Merkel ? Ennuyeux à mourir". Pas sûr que ça marche. Sur le fond Copé et Bertrand demandent de "clarifier (et de) dire : le grand remplacement, c’est pas nous". Pas sûr qu’on les rassure.

Ce sera la guerre

En Ukraine, on ne sait pas (malgré les informations américaines, voire article suivant), mais dans les boites, on en est sûrs. Alors que Castex demandait vendredi aux entreprises de "faire des efforts" salariaux, Le Monde révèle une étude de Deloitte selon laquelle les Négociations Annuelles Obligatoires qui ont lieu en ce moment font apparaître une médiane de 2,5% d’augmentation des salaires. Moins que l’inflation donc (3%) et pas exactement ce qu’on aurait pu espérer…

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Poutine vainqueur

Que l’invasion de l’Ukraine soit pour mercredi, comme l’a dit Biden à ses alliés occidentaux lors d’un call vendredi, ou pour la fin des jeux de Pékin (le 20) comme l’annonce le conseiller à la Sécurité nationale US … voire que les troupes russes ne bougent pas, Poutine a déjà gagné. Sur tous les fronts.

La Russie est au centre du jeu. Si le but était d’effacer l’humiliation de la relative éclipse de la Russie sur la scène internationale, c’est réussi. Poutine a déclenché "la crise européenne la plus grave depuis 70 ans" et les chefs d’Etat/de gouvernement (Macron la semaine dernière, Scholz ce mardi) se succèdent chez lui en position de demandeurs. Check.

L’Ukraine est affaiblie. Entre 2013 et 2015 – durant le dernier conflit avec la Russie – le PIB ukrainien a été divisé par deux et n’a toujours pas retrouvé son niveau de pré-crise. Le blocus aérien de fait (la Lloyds annonce qu’elle cesse d’assurer les vols au dessus/à destination de l’Ukraine) va faire très mal à Kiev. Check.

Poutine est le seul à disposer de l’atout suprême : la guerre. L’UE y est opposée (et n’en a pas les moyens), les US ont déjà annoncé qu’ils n’y enverraient pas un soldat.

Spécial Saint-Valentin : vite à la maison !

Dissipons tout de suite un malentendu, si nous vous encourageons à accélérer le pas, ça n’est PAS parce que vous êtes assuré/e de retrouver, une fois au nid, un/e partenaire dans les meilleures dispos libidinales. Oh que non ! A notre Q de la semaine dernière, vous êtes 88% à nous avoir répondu que vous vous refusiez à faire l’amour à date fixe. Pourquoi donc tant de précipitation ? Car arrivé/e tôt vous aurez le temps de changer les draps…