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Si vous avez passé la journée à reculons

  • Ukraine : en déplacement à Kiev, Macron salue "le sang-froid du peuple ukrainien face à la pression militaire (russe)" et promet de "poursuivre ses efforts de médiation pour mettre fin au conflit" (voir sujet suivant)
  • Pfizer annonce que son chiffre d'affaires et son bénéfice net ont doublé en 2021 (vs 2020) et s'attend à réaliser 54Mds$ de CA en 2022 uniquement avec son vaccin et sa pilule anti-covid
  • UE : la Commission européenne prévient que pour la 1ère fois de son histoire, elle va prélever directement sur les fonds destinés à la Pologne les 15M€ de pénalités infligées à Varsovie pour la non fermeture d'une centrale à charbon 
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"Un pas en avant, deux pas en arrière"

Ce titre d’un texte de Lénine (1904) pourrait s’appliquer -- à l’envers -- aux derniers développements de la crise ukrainienne. Deux pas en arrière : alors qu’hier Macron dit avoir "obtenu qu’il n’y ait pas de dégradation et d'escalade", en fin de matinée, le Kremlin communique qu’il n’y "pas eu d’accord de désescalade" entre les chefs d’Etat russe et français. On a bien saisi la nuance escalade vs désescalade, mais cette mise au point russe est sans ambiguïté : on ne s’interdit aucune option !

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"Il n’y a pas d’autres solutions…

… que de réindustrialiser massivement, rapidement notre pays". Face au déficit commercial record (cf plus haut), Le Maire confesse l’échec dramatique de la voie de désindustrialisation empruntée par l’économie française. L’industrie ne représente plus que 10% de notre PIB et, alors que l’économie française a dépassé son niveau pré-covid, celui de l’industrie manufacturière reste toujours inférieur de 3%. Ça n’est pas sans conséquences (lire article suivant).

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Concrètement

La désindustrialisation (cf article précédent), c’est grave ? Le plan "semi-conducteurs" de l’UE annoncé ce matin par Thierry Breton (Commissaire en charge du Numérique et de l’Industrie) nous fournit une réponse. Concrètement.

Les besoins en semi-conducteurs vont doubler d’ici à 2030, l’UE représentait 40% de la prod mondiale en 1990, 10% aujourd’hui et quasi 0% pour les puces les plus évoluées. La désindustrialisation c’est la perte d’autonomie.

mais se réindustrialiser c’est pharaonique. Le plan Breton c’est 43Mds€ investis – un tiers des ressources annuelles de l’UE – grâce auxquels on arrivera simplement à ce que des groupes étrangers (Intel, TSMC, Samsung, ...), pas des champions européens, s’installent sur notre territoire ... et assurent 20% de production européenne sur le marché mondial. L’autonomie coûterait entre 240 et 320Mds€ (2x la totalité du budget de l’UE)

La désindustrialisation c’est le danger. 60% des approvisionnements européens en semi-conducteurs viennent de Taiwan

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Présidentielle … et si on parlait numérique.

Et en parler c’est d’abord rappeler que ce secteur représente 6% du PIB français et que cette part va doubler d’ici 10 ans. Essentiel donc … à condition de gagner en autonomie stratégique et d’inscrire la France dans la course aux technologies de rupture. Pour y parvenir, Numeum, qui représente 85% du CA du secteur numérique en France, appelle à 4 mesures essentielles : 1) Création d’un organe gouvernemental à la hauteur des enjeux de la maîtrise des technologies d’avenir ;

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La Q de la semaine

A l’approche de la Saint-Valentin et à la lumière de notre sujet/admonestation d’hier ("une demi-heure plus tôt"), on se demandait si, sans renoncer à la spontanéité de vos ébats, votre calendrier personnel incluait des rendez-vous charnels fixes et incontournables. En clair : faites-vous obligatoirement l’amour à certaines dates de l’année (St-Valentin, anniversaire, 31 décembre, 18 juin, …) ?

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