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Si vous avez passé la journée au guichet

Retraites : les 14 députés et sénateurs de la Commission Mixte Paritaire s'accordent sur un texte commun (le vote définitif au Parlement aura lieu demain), le gouvernement confirme la recherche d'une "majorité naturelle" pour voter la réforme (= sans 49.3)

Manifestations : 2x moins de manifestants recensés dans les cortèges que la semaine dernière selon les premiers chiffres officiels, 3% de grévistes dans la fonction publique et 15% à la SNCF vs respectivement 25% et 39% mardi dernier

Banques : le CEO de Blackrock (plus gros gestionnaire d'actifs au monde) décrit la chute de la Silicon Valley Bank comme "la plus grande faillite bancaire en quinze ans" et se demande si "les dominos" du système bancaire n'ont pas "commencé à tomber"

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Dernière démarque

Avant le vote définitif de demain et pour s’éviter un 49.3 honni, le gouvernement lâche donc d’ultimes concessions à la droite sur les retraites. Quitte à vider la réforme de sa substance. Le nouveau compromis du jour : renforcer le dispositif carrières longues faisant – selon la majorité présidentielle – qu’aucun salarié ayant commencé tôt n’aura à travailler plus de 43 annuités. Une mesure portée par le député LR Aurélien Pradié et dont les partisans menaçaient jusqu’ici de ne pas voter le texte.

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Bon ben, on y est

Lundi, on vous parlait de la grand peur bancaire européenne : le Crédit Suisse. Aujourd’hui, son actionnaire principal (la National Saudi Bank) prévient qu’il ne remettra pas au pot si la banque a besoin de capital. Résultat : le titre dévisse de 24% en bourse, les anticipations d'insolvabilité (Credit Default Swaps) touchent des niveaux 3x plus élevés qu’au pire de la crise de 2008… le tout sur une banque dont la chute entraînerait celle de tout le secteur en Europe (= systémique). Le flip.

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Un classique

Chaque métier a son jargon fait de termes techniques qui lui sont propres. Mais nous sommes parfois tentés d’utiliser des mots compliqués… juste pour avoir l’air malin.

A première vue, ce n’est pas idiot. Le QI et l’étendue du vocabulaire sont corrélés. On pourrait donc espérer passer pour intelligent en étalant sa maîtrise du Larousse. Pourtant, un article classique de 2006, qui valut à son auteur Daniel Oppenheimer le célèbre prix IgNobel, démontre exactement le contraire.

Dans une de ses expériences, Oppenheimer soumet aux lecteurs deux traductions du même texte (de Descartes !). Résultat : l’auteur semble plus intelligent quand le style du traducteur est plus accessible. Dans une autre expérience, il remplace mécaniquement les mots compliqués d’un article scientifique par des mots simples. Là aussi, l’auteur paraît plus intelligent. Même quand on ne change pas le contenu, mais seulement la police de caractères (pour la rendre plus lisible), l’appréciation de l’auteur s’améliore !

En somme, le lecteur vous trouve plus intelligent(e) quand vous lui simplifiez le travail. Les conseils de style les plus classiques sont aussi les plus importants : soyez facile à lire ! Fuyez les mots compliqués. Faites des phrases courtes. Et choisissez une police lisible !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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GPT4, même pas peur ?

On a demandé à la nouvelle version de ChatGPT, GPT4, qui sort aujourd’hui et dont on nous dit qu'elle est désormais "aussi performante que les humains dans de nombreux contextes professionnels", de bosser pour nous. On vous laisse juger par vous-même du résultat présenté en screenshot ci-dessus.

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