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Si vous avez passé la journée au poste

JT 13h : Emmanuel Macron dénonce "l'absence de compromis" de la part des syndicats et espère une entrée en vigueur de la réforme des retraites d'ici la "fin de l'année" car celle-ci est "nécessaire" même si elle ne fait "pas plaisir" (voir articles suivants)

Autres annonces : report de la loi "immigration" qui devrait finalement être découpée en "plusieurs textes", mise en place d'une "contribution exceptionnelle" pour les entreprises qui ont réalisé des "profits exceptionnels" afin qu'elles "distribuent davantage à leurs salariés"

Grèves : la SNCF et la RATP prévoient un trafic "très fortement perturbé" ce jeudi, 13% des stations-service sont actuellement à court d'au moins un carburant

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Et maintenant ?

Pas de vraies grosses annonces à retenir du chef de l’Etat mais une confirmation : la confiance (ré)accordée à Elisabeth Borne. Avec un nouveau mandat : celui d’établir un "programme de gouvernement" en "élargissant" la majorité "autant qu’elle le pourra". Avec quels soutiens ? Pas celui des partis de l’opposition (le PR ne croit pas à "un gouvernement de coalition") mais bien des débauchages individuels (un indice : 42 députés LR n'ont pas voté la censure mardi).

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Ça semble bien parti

Au-delà de la réponse politique (voir sujet précédent), le PR entend faire face aux "inquiétudes" des Français sur le travail, qui se sont "exprimées dans cette colère et ces voix" contre la réforme des retraites. "Très vite, (d’ici) 3 semaines - 1 mois" il veut s’attaquer à "l’usure professionnelle, les reconversions et la fin de carrière" car les solutions déjà apportées ne sont pas "suffisamment fortes et tangibles". Comment ? En "réengageant le dialogue" avec les partenaires sociaux.

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Quand trop de talents tue le talent

On l’a déjà lu ici : dans une équipe, les "superstars", ça compte ! Leur contribution directe, chaque fois qu’elle est mesurable, s’avère disproportionnée, et suffisante pour qu’ils réclament des rémunérations hors normes.

 Mais, ont demandé beaucoup de lecteurs : jusqu’où ? Existe-t-il un seuil au-delà duquel les superstars se marchent sur les pieds ?

Oui, suggère une étude de 2014. Les rivalités entre superstars, théorisent ses auteurs, affectent la coordination de l’équipe. On s'attend donc à voir que "trop de talents tue le talent" quand la coordination est essentielle, mais pas quand la performance individuelle prime. 

Or c’est précisément ce que les chercheurs ont vérifié empiriquement : au foot et au basket, quand la proportion de "top talents" dépasse les 50-60%, la performance décline. Au contraire, on n’a jamais trop de stars au baseball, qui est moins un sport d’équipe qu’une addition de performances individuelles. CQFD.

Avant de recruter des stars, demandez-vous donc si votre équipe a un fort besoin de coordination ou si sa performance dépend surtout des individus. Mais demandez-vous aussi combien de vraies stars vous avez déjà… parce que des équipes avec 60% de superstars, ça ne court pas les rues !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Notre contribution au Sibony

"Avant de recruter des stars, demandez-vous si votre équipe a un fort besoin de coordination ou si sa performance dépend surtout des individus" nous conseille donc le docte Sibo. Et il a raison, au boulot comme au lit ! Une étude de 2013 de l’Ifop montrait que le facteur explicatif n°1 de la satisfaction sexuelle dans un couple était "la bonne connaissance (et prise en compte) des attentes de l’autre" (citée à 85%, devant "l'atmosphère" ou la "durée du rapport"). Que l’exercice de nos libidos…

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