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Droits des femmes : Emmanuel Macron annonce un projet de loi "dans les prochains mois" pour inscrire dans la Constitution la "liberté" d'avoir recours à l'IVG

Transports : la RATP anticipe un trafic toujours "perturbé" ce jeudi mais avec plus de métros et un trafic quasi normal sur le RER A, le tram et les bus, la SNCF prévoit 1 TGV sur 3 et 2 TER Sur 5

Guerre en Ukraine : l'OTAN anticipe une chute de Bakhmut dans "les prochains jours" mais prévient que cela ne "reflète pas nécessairement un quelconque tournant de la guerre"

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Tiens, si on parlait retraites

… en ce jour consacré aux droits des femmes. Selon l’Insee, la pension de retraite touchée par les femmes en 2019 était en moyenne de 981€/mois. 40% de moins que les hommes (1 600€). Si on ajoute les pensions de réversion et la majoration si + de 3 enfants, l’écart se réduit mais reste considérable : 1 272€ vs 1674€ (= 24% de différence). En cause : des salaires plus faibles mais surtout plus de temps partiel et des carrières incomplètes qui font que pour la génération 1950 (= les nouveaux retraités)
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8 mars 2323

Selon un nouveau rapport de l’ONU sorti ce 8 mars, l’égalité entre les sexes "s’éloigne de plus en plus" avec des droits des femmes "bafoués menacés et violés" dans le monde entier. Au "rythme actuel", il faudrait 140 ans pour obtenir la parité dans les entreprises et 286 ans pour supprimer "les lois discriminatoires envers les filles et les femmes". Si on ajoute quelques autres discriminations : l’égalité hommes/femmes sera atteinte dans "300 ans".

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Finalement, l’argent fait le bonheur (sauf si vous êtes malheureux)

Peu de conclusions de la recherche en économie ont eu autant d’écho que celle-ci : au-delà de 75 000$, l’argent ne fait plus le bonheur, expliquaient en 2010 Kahneman et Deaton (deux Prix Nobel d’économie), après avoir analysé 450 000 réponses. Le "bien-être émotionnel" des personnes gagnant 100k ou plus était identique à celui de la tranche inférieure.

Patatras : en 2020, un jeune chercheur, Matthew Killingsworth, contredit les Nobel. Son étude, sur un plus large échantillon, démontre que le bonheur augmente avec le revenu, bien au-delà de 100 ou 200 000$.

Comment est-ce possible ? Chose inhabituelle (et admirable), Kahneman et Killingsworth s’attellent ensemble à "résoudre le conflit". Parue la semaine dernière, leur explication est limpide. L’erreur de l’étude initiale était d’utiliser un seuil "minimal" de bonheur, qui était plutôt l’absence de malheur. Ce qu’elle aurait dû conclure, c’est qu’au-delà de 75k, le malheur ne diminue plus.

Autrement dit : si vous êtes malheureux avec un revenu confortable, c’est sans doute pour des raisons que plus d’argent ne fera pas disparaître. Mais si vous êtes heureux avec 75k, toutes choses égales par ailleurs, vous serez plus heureux encore avec le double. Ne renoncez pas à demander cette augmentation !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Notre contribution au Sibony

Ok pour la recette -- financière – du bonheur individuel (cf 30 second MBA), mais quid de celle de la félicité – ou du moins de la fidélité – conjugale ? Parité de revenu entre les époux (on voudrait y croire en ce jour !) ? Pas du tout ! Selon une étude de l'Université du Connecticut le point "d’équilibre" se situe à 70% des revenus du couple apportés par l’homme. Au-dessus, ce primate pense que la dépendance financière de sa femme lui permet toutes les licences 

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