Vive la rentrée !

Bien sûr, on peut faire celui/celle qui n’a rien vu, jouer l’ignorance, finasser… mais enfin bon, le tic-tac de l’horloge du bureau se rapproche et bientôt – on le sait – il couvrira le chant des grillons. Pour un an !

Avant de sombrer dans une panique justifiée, concentrons-nous sur un motif de réjouissance : la rentrée littéraire, et ses deux excellentes nouvelles

1) Le retour de Laurent Binet (auteur des formidables HHhH et la 7e fonction du langage, prix TTSO du meilleur roman français lu dans les 10 dernières années) avec Perspective(s) « un polar épistolaire haletant au cœur de Florence et de la Renaissance » (tellement hâte !!)

2) La sortie d’Humus, le dernier roman de Gaspard Koenig.

On vous reparlera de ces deux livres mais un mot sur Humus de l’ami Koenig. Nous en sommes à la moitié, et c’est FOR-MI-DABLE ! Un roman balzacien sur le destin parallèle de deux étudiants ingénieurs agronomes, l’un bourgeois, l’autre fils d’ouvriers agricoles, s’attaquant – par des extrémités opposées – à la crise écologique. La comédie sociale, les tartes à la crème du business et des start-up, les illusions perdues, mais aussi la réinvention personnelle et collective, l’amour et l’humour, le tout sur fond de vers de terre (fascinantes créatures). De très loin le meilleur roman de Gaspard, mais – au-delà de ça -- le plus jouissif et le plus juste portrait de la France que nous ayons lu depuis Vernon Subutex. On y retourne !

A la semaine prochaine lectrices et lecteurs adorés. On vous embrasse – si vous le permettez – de nos lèvres un peu sèches et salées.

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