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Si vous avez passé la journée dans une grotte

Maroc : le bilan provisoire passe à 2 700 morts dont 4 Français, la France débloque une aide de 5M€ pour soutenir les ONG sur place 

Education : le SNES-FSU (1er syndicat du secondaire) affirme qu'il manque au moins un professeur dans la moitié des collèges/lycées 

Vis ma vie : après Gabriel Attal qui va passer 3 jours dans un lycée avec ses équipes, Eric Piole (maire de Grenoble) annonce qu'il va réaliser des stages d'immersion "à plein-temps" d'un mois dans des entreprises/services publics (EHPAD, gestion des ordures, ...)

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Carton plein

Les chefs de partis avaient donc jusqu’à dimanche soir pour répondre à la lettre d’Emmanuel Macron résumant les 12h de discussions de Saint-Denis (= "l'initiative politique d'ampleur") . Que du bon : Bompard (LFI) déplore une "énième campagne de communication sans effet", Tondelier (Verts) regrette "l’infime place accordée à l’écologie", Roussel (PC) dénonce un "cadre restrictif et cadenassé", Faure (PS) parle d’une "opération camouflage" où l’on ne traite "que des sujets plutôt secondaires",

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Un bon G20

Pour Poutine au moins ! Même absent (tout comme Xi Jinping, son allié), c’est lui qui a triomphé ce week-end : alors que Kiev dévoile que 420 000 soldats russes seraient désormais déployés sur son sol (= 150 000 de plus qu'en juillet), le communiqué final du G20 parle de "guerre EN Ukraine" et non plus de "guerre CONTRE l’Ukraine" ou d’"agression" comme lors du dernier sommet Et au cas où vous auriez eu un doute, la Russie n’est même pas mentionnée dans le paragraphe sur la situation en Ukraine.

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Un mauvais G20

Pour la planète ! En sortant du sommet hier, Macron déclare que les résultats obtenus sur le climat sont "insuffisants". Le PR se dit également "très préoccupé par l’esprit qui commence à régner" au sein du G20 sur cette question. Dit autrement, le dérèglement climatique ne serait pas une priorité pour les 20 plus grandes puissances mondiales (= 80% des émissions de CO2).

Une preuve : le G20 s’est contenté d’appeler ce week-end à "accélérer" la fin de la production d’électricité au charbon en refusant la mention d’une diminution rapide de l’emploi d’énergies fossiles (charbon donc mais surtout pétrole et gaz).

Pourtant, l’ONU avait prémâché le travail vendredi en déclarant qu’il fallait faire "beaucoup plus, maintenant sur tous les fronts" avec une sortie jugée "indispensable" de tous "les combustibles fossiles sans captage de CO2". L’avertissement est clair : "le monde n’est pas sur la trajectoire pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris" (= réchauffement limité à +1,5° là où sommes déjà à +1,2°).

Ok, on dérive donc, mais de combien exactement ? Le BCG a fait le calcul : sur la seule transition énergétique, il faudra 37 000mds$ d’investissements (publics comme privés) d’ici à 2030.

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Même pas peur

Ainsi donc, une fois de plus les puissants auront reculé devant leurs responsabilités climatiques (cf article central). Lâcheté historique ? Peut-être, mais finalement qui leur reprochera ? Une étude de l’Université de Californie montre que sur la période 1930-2010, on constate une baisse de la natalité 9 mois après les jours dépassant 26°C… nos descendants risquent d’être peu nombreux à témoigner contre nous. 

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