Si vous avez passé la journée à Saint-Tropez

Haut-Karabakh : l'Azerbaïdjan annonce un cessez-le-feu et l'ouverture des négociations avec les séparatistes pro-arméniens après l'offensive d'hier qui a fait au moins 32 morts côté arménien

Carburants : Olivier Véran demande aux distributeurs d'essence de "faire un effort" et, devant leur refus (voir plus bas), appelle à voir "comment les uns et les autres se positionneront au fil des semaines et des mois"

Pesticides : l'UE propose de renouveler l'autorisation du glyphosate pour 10 ans après l'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) concluant que son usage ne présentait pas de "point de préoccupation majeure"

ONU moribonde, Russie agressive et Chine impérialiste : nous avons demandé à Laurence Nardon (IFRI) quelle place occupent les US dans le nouveau désordre mondial ? →

Fiasco TOTAL

Lundi, nous émettions quelques doutes sur cette idée de faire vendre à perte du carburant par les stations-service (et ainsi lutter contre l’inflation sans subventionner une énergie fossile avec les sous de l’Etat). On a trouvé plus sceptiques encore. Hier, Patrick Pouyanné (Total, 20% de l’essence vendue en France) affirme qu’il ne "descendra pas" sous son prix plancher (1,99€/l). Aujourd’hui, les patrons de Carrefour, Intermarché, Leclerc et U (50% des stations françaises) refusent à leur tour.

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"Un travail absolument remarquable"

C’est ainsi que sur Inter ce matin, Dominique Seux (des Echos, pas LFI) parlait du rapport que vient de sortir l’Insee sur la redistribution en France. En prenant en compte la fiscalité + les allocations (souvent sous conditions de ressources) + les services publics (gratuits ou quasi), on arrive à un total de 500Md€ (20% du PIB) redistribués en France/an. Enorme certes, mais efficace ? Réponse de l’Insee : 57% des Français reçoivent plus qu'ils ne versent

En lire plus dans Les Echos →

Enfin les vrais sujets

Maintenant que le jeu de go n’a plus de secrets, que ChatGPT a réponse à tout, et qu’AlphaFold a replié toutes les protéines, il était temps que l’IA s’attaque enfin à une vraie question : peut-on prévoir l’amour ?

Pour le savoir, six chercheurs nord-américains ont étudié plus de 1000 dates (= RDV amoureux), représentant la "période interstitielle" où les couples se forment – ou pas. Précédemment, les mêmes avaient étudié l’étape antérieure, celle de "l’attraction romantique initiale".

L’IA peut-elle, donc, prédire qui va "matcher" ? Non ! Avant la rencontre, on sait quels individus ont le plus de chances de trouver un(e) partenaire (évidemment…) Mais il est impossible de prévoir avec qui ils vont matcher. Au stade suivant, l’IA s’avère tout aussi incapable de prédire quels "pré-couples" transformeront l’essai.

So what ? De deux choses l’une, concluent les auteurs. Soit la "science des relations" n’arrive pas encore à calculer où tombera la flèche de Cupidon – mais elle finira par y parvenir. Soit l’amour n’est pas une réaction chimique, dont on peut prévoir l’issue dès lors qu’on en connaît les éléments, mais un tremblement de terre, définitivement aléatoire et imprévisible. Quelle hypothèse préférez-vous ?

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

Bollinger 1829 : Entrez dans le secret

Rejoindre le programme 1829, ça n’est pas uniquement avoir accès à des cuvées rares, c’est aussi la possibilité de participer à tous les événements exclusifs de Champagne Bollinger : de la visite de la Maison et de ses caves jusqu'aux expériences inédites. Garden party, vendanges, ou encore déjeuners et dîners d’exception, Champagne Bollinger vous fait entrer dans le secret des lieux. 

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Télécharger l’application 1829 →

Notre contribution au Sibony

Ainsi donc, les algorithmes seraient incapables de nous aider à trouver l’amour, "le vrai, celui qui nous dévore le cœur, qui nous fait peur". Et pourtant c’est bien à eux que nous confions toutes nos ambitions en la matière : selon Statista, 22% des couples qui se sont formés il y a moins d’un an se sont rencontrés sur une appli. C’est beaucoup plus que pour les discothèques (1%), le lieu de travail (4%) ou même les soirées chez des amis (16%). Tinder plus fort que votre pote relou qui a quelqu’un à vous présenter !