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Si vous avez passé la journée à l'économieONU : avant le discours de Zelensky devant l'Assemblée Générale (le 1er depuis le début de la guerre), Biden appelle les Etats-membres à se "dresser contre l'agression de l'Ukraine" car sans cela "l'indépendance des nations" n'est plus "garantie" Haut-Karabakh : l'Azerbaïdjan lance une offensive militaire pour obtenir le retrait "total et inconditionnel" des Arméniens de la région, l'Arménie dénonce une "agression à grande échelle" en vue d'un "nettoyage ethnique" Parlement : avant la présentation du budget 2024 la semaine prochaine, Olivier Marleix (patron des députés LR) annonce que son groupe ne le votera "en aucun cas" ce qui devrait forcer le gouvernement à user du 49.3 |
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Passons vite sur l’UkraineEn l’absence de Macron, Sunak (UK), Xi (Chine) ou Modi (Inde) Zelensky s'apprête surtout à parler aux leaders des pays du Sud à l’ONU. Et pas sûr que sa voix porte beaucoup. Sur les 193 Etats-membres, 35 (dont 1/3 de l’Afrique) n’ont toujours pas condamné l’invasion russe et Le Monde nous apprend que le président ukrainien a dû renoncer -- par manque de soutiens -- à tenir une réunion informelle sur son propre plan de paix. La raison : pour les pays du Sud, la guerre en Ukraine reste une affaire européenne.
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BravoC’est aujourd’hui que l’OCDE publiait ses nouvelles perspectives de croissance pour 2023 et 2024. Les Echos les résument par "l’économie mondiale reste gangrenée par la stagflation". La stagflation ? Un mélange de stagnation économique et d’inflation. Le pied. Ce qui cause cette conjoncture catastrophique ? "Le resserrement des politiques monétaires" (= remontées de taux successives de la BCE). Leur conséquence : l’écroulement de "la confiance des consommateurs et des entreprises". Et sur l’inflation ? C’est le carton plein. Comme le note l’OCDE : la hausse des prix "reste supérieure aux objectifs dans la plupart des pays". Le prix du crédit a beau avoir été amené à des "sommets aux US, comme en zone euro" il ne parvient pas à calmer l’inflation… et pour cause : celle que nous connaissons n’a rien à voir avec un emballement de l’activité que la hausse des taux pourrait en effet calmer, elle est due aux prix de production – énergie etc. – et aux marges des entreprises. Résultat : on tue la croissance et on épargne l’inflation.
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… et bravo d’avanceL’autre recommandation de l’OCDE : la mise en place de "plans budgétaires crédibles" par les Etats afin notamment de garantir la "viabilité de la dette", en clair : faire de la rigueur pour baisser notre ratio de dette/PIB. Après deux ans de "quoi qu’il en coute®" et avec une dette historiquement haute (> 110% du PIB), c’est – on peut le comprendre – la stratégie que veut suivre Bercy avec le budget de cette année. Le seul problème ? Les travaux du FMI montrent qu'en déprimant la croissance
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BNP Paribas Banque Privée : Ah la retraite !… Trop complexe ? Trop angoissante ? Non, pas si on est bien accompagné, et, en l’espèce, vous ne pourriez pas être en de meilleures mains. BNP Paribas Banque Privée interroge successivement Céline Cymer-Mannucci, sa directrice de l’ingénierie patrimoniale et Christophe Stenger, le responsable d’un pôle spécifiquement dédié à la retraite au sein de la banque privée. Troquez la complexité et l’angoisse contre 25 minutes d’expertise et de pédagogie ouvrant des horizons positifs… |
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La Q de la semaineBaisse de confiance, restriction monétaire, rigueur budgétaire, stagnation, inflation… franchement on a connu des mois de septembre plus folichons… sans aller jusqu’à vous demander si la stagflation atteint votre lit (et d’ailleurs, en matière de sexe, l’inflation est-elle une mauvaise chose), nous aimerions savoir : en cette rentrée, quelles sont vos perspectives libidinales pour l'année qui vient ? |
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