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Si vous avez passé la journée entre amis

Ukraine : la Russie confirme qu'un premier contact avec les US aura lieu demain (mardi) en Arabie saoudite (non conviée, l'Ukraine déclare qu'elle "ne reconnaîtra" aucun accord passé sans elle)

Next step : le Financial Times affirme que Trump aurait accepté l'idée d'un retrait des forces de l'OTAN présentes dans les pays Baltes pour obtenir un deal avec Poutine

Défense : l'Allemagne et la Commission européenne appellent l'UE à augmenter ses dépenses militaires, les cours boursiers des entreprises européennes d'armement progressent de 4% dans la foulée (= meilleure performance journalière depuis le début de la guerre en Ukraine)

Si la France veut atteindre un niveau de dépenses militaires équivalent à 3% de son PIB (vs 2% aujourd'hui), cela représenterait un surcoût annuel d'environ 25-30Mds€ (= environ 20% du déficit attendu pour 2025)

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Le tournant ?

Face à "l’accélération" sur le dossier ukrainien (dixit Macron), la France accueille donc aujourd’hui un mini-sommet sur les garanties de sécurité que l’Europe est capable d’offrir à l’Ukraine. C’est pas gagné : ce matin, Jean-Noël Barrot (Min. Aff. Etr.) dit travailler à ce que la France, le UK et la Pologne envoient des troupes sur place pour maintenir une "paix durable" mais Varsovie réfute finalement cette idée dans l'après-midi et l’Allemagne tempère en voulant d’abord s’assurer du soutien des US.

Mais même en cas d’envoi de troupes, Donald Tusk (PM polonais, pas vraiment pro-Russe) rappelle que l’Europe n’est actuellement "pas en mesure de contrer le potentiel militaire" de la Russie. L'Europe puissance.

En lire plus dans La Croix →

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Coucou le revoilou

Quoi donc ? Mais le "Quoi qu’il en coûte" bien sûr ! Alors que pas plus tard que jeudi dernier la Cour des Comptes pointait que la France était "la seule parmi les principales économies de la zone euro (à ne pas avoir) de perspective proche de retour du déficit sous le seuil de 3 % du PIB", aujourd’hui la patronne de la Commission (Ursula von der Leyen), emboîte le pas aux déclarations de Macron de ce week-end, en avançant que, face aux défis stratégiques posés par les US de Trump…

… "les règles budgétaires de la zone euro sont caduques pour une Europe qui doit accélérer si elle veut éviter la sortie d’autoroute". Oubliez les économies de bout de chandelles, on a retrouvé le chéquier !

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De quoi parle-t-on ?

Ce week-end, J.D. Vance (= VP américain) a donc averti l’Europe de la principale menace qui la guettait : le "recul de ses valeurs fondamentales". En clair, l’UE, contrairement aux US triomphants, serait devenue un cimetière pour la démocratie et la liberté et se "méfierait" désormais de son propre "peuple". Vraiment ?

Sur l’état de la démocratie, le Democracy Index (la référence établie par The Economist) a chuté de 8,05 à 7,85 aux US depuis 2015 (= avant le 1er mandat de Trump) … alors que, dans le même temps, il est resté stable et plus élevé dans les pays fondateurs de l’UE (8,3).

Sur le respect de la presse et de la liberté d’expression, le classement RSF place chaque année les US autour de la 50e place. Ils étaient même 55e en 2024 (= entre la Côte d’Ivoire et le Gabon), loin derrière la France (21e) ou l’Allemagne (10e) avec un top 10 intégralement européen.

Sur la "peur des peuples", les US ont structurellement une participation aux scrutins plus faible qu’en Europe (64% pour l’élection de Trump 2024, vs 74% pour Macron 2022 et 77% pour Scholz 2021) avec un système électoral qui favorise les Républicains (= surreprésentation au Sénat + 2 présidents élus -- Bush 2000 et Trump 2016 -- malgré leur défaite au vote populaire).

Et sinon ? Jugeons sur les faits : parmi ses premières décisions, Trump a fait supprimer au moins 8 000 pages web mentionnant des sujets désormais interdits (= les politiques de diversité et l’idéologie de genre) et banni AP (la principale agence de presse US) du Bureau Ovale. Un exemple.

L'excellent site Le Grand Continent a traduit et commenté le discours de Vance à Munich. Une lecture indispensable →

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En collaboration commerciale avec les Crus Bourgeois du Médoc

Grands Bourgeois

Remettre sans cesse en jeu sa réputation pour ne conserver que le meilleur… c’est ce que font les Crus Bourgeois du Médoc. Tous les 5 ans, ils sont évalués par un jury d’experts qui a la charge du Classement de cette mention. Qualité gustative, tenue du vignoble, bien sûr mais aussi engagement de démarches vers une production durable et responsable, tout est mesuré, jugé, noté, pour aboutir à une sélection en perpétuelle amélioration de vins équilibrés au juste prix. De grands Bourgeois.

L'objectif du classement : plus de "visibilité" pour les "châteaux labellisés" et pour le consommateur, "des garanties en termes de qualité de dégustation et de production" et un "repère important pour s'y retrouver parmi une offre foisonnante" (Philippe Faure-brac, président du jury)

Découvrir les Crus Bourgeois du Médoc →

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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Une bonne décision

Après des années de léthargie, l’UE semble donc enfin résolue à montrer ses muscles (voir plus haut). Une stratégie payante ... et pas qu’en matière de diplomatie : une étude de la Washington University basée sur 4 300 Américains de 18 à 60 ans qui vient juste de paraître rapporte que les hommes ET les femmes musclés ont en moyenne "plus de partenaires sexuels" que leurs congénères plus en chair. Rien de très surprenant direz-vous ? Oui, mais avant de vous enquiller 3 séries de squats,

… lisez les conclusions de cette autre étude universitaire (turque cette fois) : les hommes bedonnants sont aussi les plus performants au lit (l’estradiol présent dans la graisse autour de la taille permet de retarder l’orgasme). Qualité ou quantité, il va falloir trancher..

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