Si vous avez passé la journée à fêter ça

Le gros lot : les US annoncent la signature d'un contrat de défense de 142Mds$ avec l'Arabie saoudite (= "le plus important de l'histoire" selon Trump) et un plan d'investissements saoudien de 600Mds$ aux US

Gaza : Netanyahou déclare que l'armée israélienne va entrer dans l'enclave avec "toute sa force" pour vaincre le Hamas" (Israël aurait promis aux US 4 jours de délai afin de laisser une chance aux négos en cours au Qatar)

Justice : Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur le tournage du film "Les volets verts" en 2021 (il annonce faire appel)

Macron et ses sujets

Donc ce soir, le Président est sur TF1 pour 2h d’interview. Objectif : "savoir dans quel état est la France" (dixit une ministre) et relancer la fin de son 2e quinquennat. Parmi les annonces attendues : le lancement d’un référendum … sauf que le PR n’a pas encore trouvé LE sujet (retraites = trop sensible, immigration ou finances publiques = risques d'inconstitutionnalité) si bien que, selon Politico, il pourrait finalement proposer plusieurs questions à la fois pour "éviter de trop personnifier le vote".

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C’est Bibi

Après Poutine, c’est au tour de Netanyahou de subir l’impatience trumpienne. Selon Axios (toujours très bien renseigné sur le sujet), Trump ne "supporte plus l’intransigeance" du PM israélien … et il lui fait bien comprendre : alors que Netanyahou voyait en lui "le meilleur ami d'Israël", Trump vient de renvoyer Mike Waltz (son conseiller à la Sécurité favorable à des frappes conjointes avec Israël en Iran), il négocie avec les Houthis ou le nouveau régime syrien sans même prévenir les Israéliens et, on apprend aujourd’hui que le Hamas

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Une question

Bien sûr, il faut attendre de voir ce que le Président va véritablement proposer aux Français ce soir… mais avant de se lancer, nous lui conseillons vivement de lire la dernière note du CNRS/Cevipof parue fin avril et basée sur le Baromètre de la confiance dans le politique.

Qu’y lit-on ? Que les citoyens français sont en proie à une "désillusion politique profonde". Rien de bien neuf nous direz-vous (plus de la moitié des Français estiment que les élections ne permettent pas de changer réellement les choses)… certes, mais ce constat est désormais partagé par l'ensemble des électorats et, aux dires mêmes du Cevipof, cette désillusion "ne se traduit plus uniquement par la défiance envers les institutions ou les personnels politiques, mais par une conviction plus structurelle de l’impuissance politique" (57 % des Français pensent que "le vrai pouvoir est ailleurs")

Une question dès lors : après avoir successivement proposé aux Français des cahiers de doléances (2019), des conventions citoyennes (2019 et 2024), un Conseil National de la Refondation (2022), des rencontres à Saint-Denis (2023), introduire un référendum consultatif qui ne s’attache à (et ne débouche sur ?) aucune loi concrète et majeure est-il de nature à restaurer la confiance dans la capacité de la politique à influer vraiment sur nos vies ? Si on posait la question aux Français dans un référendum, on ne parierait pas sur le "oui".

Lire la note du Cevipof →

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La Q de la semaine

On a pour habitude de ne pas commenter les résultats de nos petits sondages hebdomadaires, mais avouons tout de même que ceux de notre dernière enquête -- auxquelles nos lectrices ont répondu plus nombreuses que d’habitude -- nous a fait sourire… et donné envie de poser une question connexe également "concernante" (comme on dit à l’Elysée) . Selon vous, est-ce que votre partenaire actuel/le (de lit, pas de belote) vous a déjà été infidèle/le ? Vous êtes une lectrice adorée, répondez là, un lecteur également cher, répondez ici.