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Si vous avez passé la journée à regretterRétropédalage : Bayrou affirme que ses propos sur les "boomers" ont été "déformés" et qu'il ne veut "pas cibler les retraités" (voir sujet central) Budget : devant le Medef, Lombard (min. Economie) annonce qu'il ne souhaite "pas de surtaxe" sur les bénéfices des grandes entreprises ou de retour de l'ISF et qu'il veut maintenir le Crédit Impôt Recherche ou les allègements de charges sur les entreprises Iran : la France, le UK et l'Allemagne enclenchent le mécanisme permettant de réimposer des sanctions contre Téhéran pour son programme nucléaire qui n'a "pas été durablement stoppé" (Lecornu, min. Défense) |
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C’est très longHier sur TF1, Bayrou s’est voulu rassurant sur son avenir : "c’est très long 12 jours" (= jusqu’au 8 septembre) pour convaincre les partis de lui accorder leur confiance sur le budget (le PM va recevoir tous les groupes parlementaires à Matignon dès lundi). Mais vu les réactions ce matin, ce sera effectivement très long … pour Bayrou. Le PS n’a pas encore confirmé sa venue mais considère déjà Bayrou comme un PM "démissionnaire", les Verts affirment qu’ils "ne voient pas bien l’intérêt" d’une telle rencontre,
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On respireAirparif, l’organisme indépendant de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, publie 2 rapports aujourd’hui. On respire ! A Paris et sur les 10 dernières années, les niveaux dioxyde d’azote (émis par les véhicules thermiques) a baissé de 45%, celui des particules fines (voitures et chauffage au bois), de 35%. Raison de ces bons résultats : la modernisation du parc de véhicule (principal facteur), mais aussi l’impact "conséquent et quantifiable" des politiques publiques menées.
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Comme un suicideVous avez vu toute l'interview de Bayrou sur TF1 hier ? Si la réponse est non vous avez raté un spectacle rare : un instant de sincérité sans filtre. Et un suicide politique. Alors que l’entretien touche à sa fin et que Gilles Bouleau le presse de conclure, Bayrou se lâche sur et nomme ceux qui -- selon lui -- portent la responsabilité de faire peser sur les générations futures le poids de la dette : "le confort de certains partis et celui des boomers". La vérité, sans filtre. Rappelons que les retraites c’est 25% de la dépense publique -- de loin le premier poste -- et que ce poids a explosé sous Macron. Sur les 1 000 Mds€ de dette publique supplémentaire accumulée depuis 2017, la moitié est due aux retraites. C’est 2x le poids du "Quoi qu’il en coûte®" et 2x le poids des allègements d’impôts (qui constituent les deux autres causes du dérapage). Quant aux partis mis en cause par le PM, rappelons que, historiquement, ceux qui ont le plus profité du vote des retraités (20% de la population, mais jusqu’à 50% des suffrages exprimés dans certaines élections) sont les partis de centre droit …
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