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Si vous avez passé la journée à la paillasseNobel de Chimie : le prix est attribué à Kitagawa (Japon), Robson (UK) et Yaghi (US-Jordanie) "pour le développement des structures métallo-organiques" (= des nouvelles formes moléculaires qui permettent de récupérer l’eau de l’air du désert ou de capturer le CO2) No pasaran : Marine Le Pen promet de censurer "tous les gouvernements jusqu'à obtenir la dissolution" car "chaque nouveau gouvernement est une manière de contourner la volonté populaire" USA : Trump appelle à "mettre en prison" le maire de Chicago et le gouverneur de l'Illinois (tous deux démocrates) accusés de ne pas avoir assez protégé les membres de la police de l'immigration (ICE) |
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On ne change rienLa dissolution ? Quelle dissolution ? Alors qu’elle paraissait inévitable lundi, elle semble oubliée aujourd’hui : Braun-Pivet (présidente de l’Assemblée) confirme que le sujet n’a même pas été "évoqué" lors de son entretien avec Macron hier et Lecornu annonce ce matin que ses premières consultations avec les partis du centre et de la droite ont fait émerger la "volonté de disposer d’un budget pour la France avant le 31/12" ce qui "éloigne les perspectives d’une dissolution". |
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On ne change rien ?L’objectif de la déclaration de Lecornu : forcer les socialistes à ne pas censurer en leur accordant des "concessions" dont la suspension de la réforme des retraites. Problème : c’est une "ligne rouge" pour la droite et une partie des macronistes (dont E. Philippe)… et ça ne convainc même pas le PS qui, post-rencontre avec Lecornu, dit redouter un "leurre complet"... quant à l'hypothèse d'une non-censure du gouvernement par le PS, Faure parle ce soir "d'intox". Retour à la case départ.
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La biotech au-delà des frontières de la fertilitéEn France, l’infertilité progresse et toucherait 3,3M de personnes. La fécondité baisse aussi : selon The Lancet, elle passerait d’1,83 enfant par femme en 2020 à environ 1,4 d’ici 2100 (et 1,6 dans le monde), très loin du seuil de renouvellement des générations (2,1). Face à ce constat et à ses causes multiples (santé environnementale, âge lors de la première grossesse, choix de vie…), la recherche explore des réponses nouvelles ... et souvent vertigineuses. Parmi elles, l’in vitro gametogenesis (IVG en langage technique) : créer des ovules et des spermatozoïdes à partir de cellules de peau ou de sang. Une étude publiée dans Nature la semaine dernière décrit une avancée significative : des chercheurs sont parvenus à créer des ovocytes à partir de cellules "ordinaires" reprogrammées. Après fécondation, ces ovocytes ont donné des embryons précoces en laboratoire. Si l’on en est encore au stade expérimental, les premiers ovules/spermatozoïdes cultivés en labo pourraient voir le jour dans à peine "7 ans". Mais ces évolutions soulèvent autant d'espoirs pour les personnes infertiles qu’elles ne créent de malaises. Ces techniques pourraient aussi servir à des fins de sélection génétique, de manipulations embryonnaires ou provoquer une rupture anthropologique (= possibilité d'avoir un enfant biologique pour un couple de même sexe) et nécessitent d’être encadrées juridiquement et éthiquement. Le film Bienvenue à Gattaca vient à l’esprit : la technologie accélère, la société choisit.
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Vous avez lu la "Chronique du Turfu" ?Fin 2022, des chercheurs israéliens et américains publiaient "la (méta) étude la plus exhaustive jamais réalisée (sur la fertilité humaine)". Qu’y apprenait-on ? Que de 1973 à 2018, la concentration moyenne en spermatozoïdes chez l’homme, partout dans le monde, est passée de 100M/ml à 49M/ml soit un niveau subfertile (= difficultés à se reproduire). Si la tendance se poursuit, on atteindra 15M/ml vers 2060. Le seuil de la stérilité. L’extinction.
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