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Si vous avez passé la journée dans une grotte
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Une Commission qui en dit long1er message : on se détend sur la discipline budgétaire : l'économie n'échoit pas à un Allemand ou un Néerlandais rigoriste mais à l'ex PM social-démocrate italien Paolo Gentiloni. 2e message : on ne lâche rien sur les GAFA : non seulement Margrethe Vestager hérite du Numérique mais elle conserve la Concurrence (contrairement à la tradition selon laquelle un commissaire reconduit change de portefeuille). Décidément sale temps pour les GAFA (lire articles suivants). |
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Google : ça devient sérieux3 jours après que le procureur de NY a annoncé que son Etat et 8 autres lançaient une enquête à l'égard des conduites anti-concurrentielles de Facebook, hier (lundi), l'Attorney General (= procureur) du Texas et 50 autres procureurs US (représentant 48 des 50 Etats américains) annoncent l’ouverture d’une enquête antitrust contre Google accusé de domination sans partage sur le secteur de la publicité en ligne. Getting serious. |
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Démembrer les GAFA…… est donc devenue une préoccupation de la justice US. Caprice trumpien ? Non ! Lecture de l'histoire économique US. C'est ce qui ressort du discours prononcé par le patron de l’antitrust américain qui résume les grandes phases de la croissance -- et de la domination économique -- US en trois dates emblématiques. 1911 : démantèlement du monopole pétrolier de l'empire Rockfeller permettant aux US de laisser éclore les champions de la 2nde révolution industrielle (auto, chimie, pétrole et électricité) 1982 : démantèlement d'AT&T et explosion du secteur des télécoms… 1998 : procès contre Microsoft qui sera condamné pour avoir favorisé son propre navigateur web (Internet Explorer, souvenez-vous). Une décision qui permettra le foisonnement des start-ups de la tech, et, en particulier, la montée en puissance d'un moteur très bien fait et (alors) sans business model : Google… 2019 : une nouvelle ère ? |
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The Dott wayNon toutes les start-ups proposant un service de trottinettes électriques partagées ne se valent pas. Depuis son origine, Dott a refusé le statut d'auto-entrepreneurs payés à la tâche pour ses opérations. Chez Dott, tous les collaborateurs sont embauchés en CDI, en CDD et -- pour quelques uns -- en contrat d'intérim à temps plein. Une démarche de contrôle complet de la qualité autant que de responsabilité entrepreneuriale. The Dott way. |
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La Q de la semaineDe la Commission européenne aux priorités de la justice américaine, la mode semble donc être à la concurrence (cf plus haut)… mais vouloir établir un monopole est-il si condamnable ou, en tout cas, n'est-ce pas là une tendance fondamentalement humaine ? Notre question ce soir : pensez-vous que la concurrence soit bénéfique à votre couple ? |
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