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Ce week-end : dormez tranquillesLes US n'attaqueront pas l'Iran. Non pas parce que Trump a finalement opté pour un renforcement des sanctions… mais pour une raison beaucoup plus solide à 14 mois de l'élection présidentielle : les Américains ne veulent pas se battre pour l'Arabie saoudite. Un sondage du Business Insider effectué cette semaine montre que seulement 13% des citoyens US sont pour que leur pays s'engage militairement aux côtés des Saoudiens contre l'Iran, alors que 41% se prononcent en faveur d'un soutien indirect et de sanctions diplomatiques... |
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Le Fiorentino de la semaine : Je reste bloqué"sur le fait qu'à aucun moment, dans les critères de sélection du Next40, et bientôt du FT120, les 120 sociétés les plus "prometteuses", on ne mentionne la rentabilité. D'ailleurs, hier, tous les médias français ont parlé de toutes ces sociétés sans mentionner une fois le mot rentabilité. Le jour où une société qui perd de l'argent et qui n'a pas trouvé son business model ne peut plus lever de fonds, on sait ce qu'il se produit..." |
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La 2 Do du week-endCe week-end on va faire deux trucs. De cinéphile. Très très incorrects. Samedi, nous volerons une heure aux obligations logistico-familiales pour écouter France-Culture… et tutoyer l'interdit. L'excellente émission Les Chemins de la Philosophie dédie toute une série à François Truffaut dont un épisode entier (disponible en podcast) est consacré aux rapports du réalisateur avec les femmes. Adèle Van Reeth -- vraiment impeccable -- y discute avec Eric Neuhoff (lire paragraphe suivant) et on subodore déjà tout ce qu'une conversation sur Truffaut + les femmes + L'Homme Qui Aimait Les Femmes (film génialissime, immortel Charles Denner) recèle de propos et de sujets devenus totalement inacceptables pour l'époque et son nouveau correct. Rooooh le plaisir (coupable et forcément clandestin) que nous allons prendre à cette heure ! Dimanche, nous le savons, nous aurons encore envie de Neuhoff (so to speak…). Confessons-le, nous aimons beaucoup le hussardisme goguenard de cet écrivain-critique. Nous connaissons également son opinion sur le cinéma français, celui de Truffaut (et autres) et celui post -- et incluant -- Le Grand Bleu (la grande ligne de démarcation selon Neuhoff). Confessons-le (bis), nous la partageons largement... aussi c'est avec la jubilation de la perspective d'entendre une voix amie, à la fois plus experte et plus spirituelle que la notre, que nous nous engagerons dans la lecture de son nouveau livre : (Très) cher cinéma français. A vrai dire, nous en avons déjà lu les 4 premières pages... et en matière d'incorrect -- et de joyeux défonçage -- on n'a pas été déçus. On sent qu'on va adorer. |
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C'est vendredi et vous l'avez bien méritéOn peut admirer Truffaut sans être d'accord avec lui sur tout. Là où nos opinions divergent ? Sur les scènes érotiques que le divin François avaient en horreur (son œuvre -- pas suspecte de puritanisme -- en est totalement dépourvue) et qui nous semblent, pour certaines, compter parmi les minutes les plus magiques (et puissantes !) du cinéma. Le génial Blow-Up d'Arte partage manifestement notre goût -- ça nous rassure ! -- et ce soir, c'est l'intégrale... |
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La bande son du week-end : Jeanne Cherhal - L'an 40Même si nous connaissons mal le sujet, il nous semble que la chanson française échappe à la médiocrité et à la standardisation qui écrasent notre cinéma. Il nous semble par ailleurs que l'intelligence, la grâce, la bonté et l'humour qui -- tout entiers -- s'incarnent dans la voix, dans les textes et dans les compositions de Jeanne Cherhal, suffiraient à eux seuls à hisser la production française au plus haut. C'est vous dire si nous attendions la sortie de son nouveau disque -- aujourd'hui -- avec impatience. Le découvrir avec nous sur Deezer ici et sur Spotify là |
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