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Histoire de 2 DoIl y a 5 ans jour pour jour notre 2 Do prévoyait d’aller voir "Bénureau et des cochons" au théâtre du Rond-Point. Nous n’avons pas vu ce spectacle hilarant, mais comme vous, nous avons pleuré ces 130 de nos frères, de nos sœurs, de nos enfants, tombés sous les balles de bourreaux islamistes. Comme vous, nous pensons toujours à eux, et ce week-end, nonobstant notre 2 Do, nous relirons quelques-uns des portraits de victimes publiés par Le Monde… |
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Le Fiorentino de la semaine : Sujet de réflexion pour les semaines à venir"Un paradoxe. Encore. La hausse de la Bourse depuis avril, une hausse spectaculaire qui a mené les indices américains cette semaine à des niveaux record, s'est fait principalement grâce à la masse de liquidités qui s'est déversée sur les marchés.Cette masse de liquidités a été déversée par les banques centrales parce que l'économie était en crise profonde. Si l'économie redémarre, les banques centrales ne vont pas remonter les taux certes... |
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La 2 Do du week-end (confinés)Ce week-end on va faire deux trucs. Par procuration. Samedi, nous continuerons la lecture de l’autobiographie du musicien Yarol Poupaud : Electrique. Sans que nous le cherchions (nous connaissions à peine Poupaud) ce livre nous a trouvé… pour d’excellentes raisons. En décrivant au cours du premier chapitre comment, dès l’enfance, la musique a capté l’ensemble de son esprit, de son imaginaire et de ses sentiments, en restituant l’ambiance du Paris du 5e arrondissement à la fin des 70s, des rivalités punk/skin/mods etc… en admettant avoir écouté beaucoup de Toto et de Foreigners (tout en étant fan de hard rock), et en se souvenant des heures passées à la FNAC rue de Rennes ou d’avoir vu – mort de rire -- tous les Marx Brothers à l’Action Ecole, Poupaud nous a touchés comme un frère. On soupçonne bien que les chapitres suivants raconteront un chemin dans lequel nous nous retrouverons moins… mais justement nous nous réjouissons immensément de cette incursion dans un destin rock’n’roll que nous n’avons pas eu, mais que nous sommes tout prêts à vivre par procuration (tiens, on dirait du Goldman…). Dimanche, nous ferons notre 11 novembre à nous. Nous regarderons (sur la Cinetek, génialissime site de streaming légal, maintes fois vanté par nous) : Les Croix de Bois (Raymond Bernard, 1932). Tiré du magnifique roman de Roland Dorgelès, qui rata le Goncourt 1919 -- on lui préféra le très éloigné des tranchées (!) A l'ombre des jeunes filles en fleurs de Proust -- ce film raconte l’histoire d’un jeune bourgeois qui se porte volontaire pour rejoindre la troupe pendant la 1ère Guerre Mondiale… où dans la boue des tranchées, il va découvrir le peuple et partager l'absurdité terrifiante de ses sacrifices. Un film magnifique, hautement recommandé par Tavernier, et qui nous fera mesurer toute notre chance d’appartenir à une génération qui n’a connu la guerre que par procuration. |
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C’est vendredi et vous l’avez bien méritéAprès une semaine où nous avons largement dédié nos derniers sujets à la mémoire et à l’héritage de Betty Dodson, grande prêtresse de l’autonomie-orgasmique féminine, il nous a semblé approprié de consacrer notre petite séquence vidéo du vendredi au travail de l’artiste Stephanie Sarley avec des fruits. "Des fruits ?? Mais quel rapport avec l’auto-érotisme féminin ?!" nous entendons-vous vous écrier "cliquez ici, lecteur/lectrice sceptique, vous allez tout de suite comprendre". And enjoy ;) |
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La bande son du week-end : Future Islands - As Long As You AreNos lectures récentes (cf la 2 Do) nous ont fait nous interroger sur ce qui – chez nous – avait déclenché l’amour de la musique. L’énergie rock’n’roll adolescente est évidemment une première réponse, mais l’exaltation romantique en est également une, et si l’on en juge par l’effet que nous font les synthés et le lyrisme du chanteur de Future Islands dans leur dernier disque, nous avons tendance à penser que ce second sentiment est loin d’avoir disparu. Contrairement à notre adolescence. A écouter sur Deezer ici ou sur Spotify là |
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