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On reste calmeBien sûr, le Omicron (qui s’appelait Nu vendredi et a muté de nom depuis) a déjà été détecté quasiment partout en Europe et l’OMS reconnait ce matin que la probabilité qu’il se propage partout dans le monde est "très élevée". Mais : 1) selon la présidente de l’Association médicale sud-africaine, tous les patients infectés par Omicron ont -- pour le moment -- tous souffert "de symptômes légers", 2) l’OMS rappelle qu’à date, il n’y a "pas eu de décès" associés à ce variant.
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On reste calme (bis)En matière éco aussi on reprend son sang froid. Après avoir perdu 5% vendredi, le CAC regagne près d’un 1% aujourd’hui. Tout le monde (Le Maire, la Banque de France et même les keynésiens de l’OFCE) s’accorde pour dire qu’il n’y aura pas d’effet de l’Omicron sur la croissance. Et, de fait, contrairement à nos organismes (cf article central) l’économie française semble s’être adaptée au virus. Jugez plutôt : baisse de l’activité vague 1 (confinement du printemps 2020) : -30%...
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Oh ben ça alors !C’est donc reparti pour un tour avec Omicron (même si pour l’instant il faut rester calme, cf plus haut). "Ça ne finira donc jamais ?" soupirons-nous tous ? La réponse est non. Pour l’évolution de la pandémie Covid, 4 scénarios possibles ont été posés dès juillet dans le Journal of the American Medical Association. Eradication complète (scénario 1, cf variole) ou partielle (scénario 2, cf rougeole). A priori pas atteignables (quoique cet été, Israël a réussi en mai à faire redescendre son nombre de nouveaux cas à 0,7% de son pic enregistré quelques semaines auparavant). L’hypothèse de travail (et -- pour nous tous -- de vie quotidienne), c’est le scénario 3 : la "cohabitation". Les vaccins évitent les formes graves (c’est le cas), on interrompt les chaînes de transmission (on les freine en tous cas via gestes barrières + vaccins) et on empêche l’apparition de nouveaux variants… euh… Apparemment non… Tant que le monde entier ne sera pas "vacciné ou guéri, ou mort" (dixit le ministre allemand de la santé) le virus trouvera sans cesse de nouveaux organismes dans lesquels muter. Et on se retrouvera dans le scénario 4, celui de la renaissance perpétuelle et généralisée de l’épidémie. Celui que les scientifiques ont appelé la "conflagration".
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Malakoff Humanis : complémentaire pour de vraiSoyons clairs, le projet de "Grande sécu" (= nationalisation des mutuelles) que d'aucuns réclament aujourd'hui affaiblirait notre système de santé et favoriserait une médecine à 2 vitesses. Au moins pour 3 raisons : 1) Les Français disposeraient d'une couverture santé unique là où les mutuelles permettent justement une couverture adaptée aux besoins de chacun ; 2) Les dépassements d'honoraires n'étant plus pris en charge, certaines spécialités médicales pourraient disparaître et rendre plus difficile l’accès à certains soins ; 3) Cela favoriserait l'émergence d'un système totalement privé auquel seuls les plus aisés auraient accès. |
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C’est lundi et vous l’avez bien méritéOui, en ce lundi de rechute vous avez bien mérité une nouvelle vidéo du spectacle de notre copain Hector Obalk : Toute l’histoire de la peinture en moins de deux heures. Sur ce moment de gai savoir et de jubilation absolue, nous avons déjà tout dit, nous ne rajouterons donc rien à nos encouragements à aller voir ce show génial. En revanche la vidéo de ce soir qui, à partir du nu féminin, échafaude une théorie comparée des génies hétéro et homo sexuels…
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