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Si vous avez passé la journée devant
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Le Fiorentino de la semaine : La hausse des salaires"Ce sera un des évènements majeurs de l'année 2022 dans la plupart des économies développées. La hausse de l'inflation de plus en plus brutale pèse sur le pouvoir d'achat des ménages. Couplée à un déséquilibre majeur entre l'offre et la demande d'emplois, en particulier dans les secteurs où les salaires sont les plus bas, elle va provoquer une hausse des salaires. Selon l'OCDE, elle sera même "substantielle" en France. On salue l'arrivée de l'inflation de second tour". |
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Du Fiorentino dans le texte !Ce qui se passe aux US illustre parfaitement les lignes de l’ami Marc (ci-dessus) : alors que le chômage est tombé à 3,9% et l’inflation atteint 6,8% (ces deux chiffres sont dingues), en novembre dernier (chiffres publiés cette semaine) 3,4% des salariés du privé ont quitté leur job. Plus de 3% de "job switcher" sur un mois : dingue (bis et au carré), on arrive même à 7% dans la restauration (mais 1,7% dans la finance). La raison ? $$$$ of course…, |
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La 2 Do du week-endCe week-end on va faire deux trucs. Canard Enchaîné inspired. Samedi, nous suivrons la recommandation du Palmipède dont nous partageons souvent les avis cinéma et qui cette semaine conseille le visionnage de Licorice Pizza. Ce qui nous fera nous déplacer : le réalisateur (Paul Thomas Anderson : Magnolia -- beaucoup aimé --, There will be Blood), l’acteur principal (le fils de Philip Seymour Hoffman, dont il convient de vérifier s’il a hérité du génie de son défunt père)… et surtout l’esthétique de la reconstitution de la Californie du début des années 70 : époque "factice et magique (d’)avant que l’Amérique ne doute d’elle-même" (Le Canard). Nous prendrons soin d’aller voir le film à l’Arlequin, seule salle à Paris à le projeter en bobine 70mm (incomparable chaleur et grain de l’image). Nous y perdrons en factice et y gagnerons en magique. Dimanche, nous commencerons un livre découvert par la grâce d’un simple travelling de notre regard lors de la lecture du Canard : Scarlett de François-Guillaume Lorrain. Le récit du tournage d’Autant en emporte le vent (adoration complète). Une galerie de portraits épatante (et des "dialogues ciselés" nous promet le Canard) de ces fils de savetiers ou de fourreurs ayant fui les ghettos juifs de l’Europe et qui – en parlant à peine anglais -- inventèrent l’imaginaire américain – et en personnifièrent l’ambition. Un livre ultra documenté mais qui trouve "le point d’équilibre parfait entre récit et roman". Vivement dimanche !
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C’est vendredi et vous l’avez bien méritéBien avant que la France ne se divise entre vax et non-vax, les plages corses offraient un théâtre (merveilleux) à un affrontement autrement passionnant : celui des "naturistes" contre les "textiles". Nous invitons tous nos lecteurs de l’Elysée à visionner avec attention cette archive de l’INA qui, outre ses qualités esthétiques, indique clairement qu’emm*** une partie de la population n’est pas une condition nécessaire à la bonne tenue de l’ordre public. Enjoy ;)
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La bande son du week-end : David Bowie – ToyAu rang des gens à qui nous penserons ce week-end, on trouvera bien sûr l’équipe de Charlie (cf premier sujet), mais aussi David Bowie qui aurait eu 75 ans ce samedi 8 janvier. Avec une élégance toute mercantile, sa maison de disque a donc choisi cette date pour sortir les (ré)enregistrements mythiques et jamais publiés de ses premières œuvres (réalisés en 2000). Passant sur nos réticences nous nous y plongerons ce week-end avec la joie de la découverte d’un nouveau jouet.
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