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Si vous avez passé la journée à grimper

  • Ukraine : les US vont envoyer "dans les prochains jours" 3 000 soldats supplémentaires en Europe (principalement en Allemagne, Pologne et Roumanie) en complément des 8 500 GIs déjà placés en "état d'alerte avancée" 
  • La Commission européenne inscrit à la demande respective de la France et de l'Allemagne le nucléaire et le gaz dans la liste des sources d'énergie durables qui pourront recevoir des investissements verts (NDLR : le gaz émet 70x plus de CO2 par KWh que le nucléaire)
  • Alphabet (Google) annonce avoir réalisé 257Mds$ de chiffre d'affaires en 2021 (+41% vs 2020) pour 76Mds$ de bénéfice net (quasiment x2 vs 2020)
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Terre inconnue

Plus que le chiffre même de 5,1%, ce qu'il faut retenir de l’inflation en Europe, c’est son imprévisibilité : en moyenne les analystes n'attendaient "que" 4,4% en janvier. Ce 0,7 point de différence est l’écart le plus élevé jamais observé entre la réalité et les anticipations des experts. Certes, demain lors de sa conférence mensuelle, la Banque Centrale Européenne devrait confirmer qu’elle ne remonte pas ses taux, mais dans un contexte aussi erratique…

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C’est plié

… et ce sera comme il y a 5 ans. 2e tour MLP/Emmanuel Macron. Winner : EM, c’est The Economist qui le dit, et il a des arguments. L’hebdo a construit un modèle intégrant tous les sondages (de sources crédibles), tenant compte de leur marge d’erreur probable au fur et à mesure de l’avancement de la campagne et opérant des millions de simulations. Du lourd. Le résultat : probabilité des scénarios de second tour : EM/MLP : 43%, EM/VP : 31%, EM/EZ : 15%.

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Les dividendes de la confusion

Toute la presse l’a relevé lundi : les sociétés du CAC 40 ont racheté l’an dernier pour 24Mds€ de leurs propres actions. Indignation générale devant cette "manœuvre purement financière ne servant qu’à booster le cours de bourse" (TTSO dixit).

Rappelons pourtant une idée simple : les dividendes et les rachats d’actions n’enrichissent pas les actionnaires – pas plus, note pédagogiquement la lettre Vernimmen, qu’on ne s’enrichit en passant au distributeur de billets. Quand une société distribue du cash (ou rachète ses actions), sa valeur actionnariale baisse d’autant. Sinon, il suffirait d’acheter la veille de la distribution pour revendre le lendemain !

Mais, lit-on, ces sociétés auraient pu financer des investissements d’avenir ("programmes de R&D, efforts écologiques") ? Voire. Prenons un exemple : TotalEnergies et ArcelorMittal rendent à eux deux 11Mds aux actionnaires. Ceux-ci (après avoir payé leurs impôts) vont pouvoir les réinvestir à leur guise : dans le pétrole ou l'acier peut-être, mais aussi dans des start-ups... Bref, les dividendes, c'est aussi de l'argent réinvesti -- mais, en principe, mieux alloué. 

Le vrai sujet, ce n’est donc pas le rachat d’actions, mais le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail. On peut compter sur les syndicats (qui, eux, savent ce qu’est un dividende) pour s’en souvenir !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Quoi ?!

Que lit-on dans Slate au détour d’un article consacré à une étude US sérieuse évaluant le comportement sexuel d’une cohorte de 4 000 personnes de 2009 à 2018 ? Que – dixit l’un des chercheurs – pour les étudiants âgés de 18 à 29 ans, l'étouffement ou l'étranglement pendant les rapports sexuels "semble être un comportement majoritaire". En matière d’érotisme adulte et consentant on ne se pensait pas choquables. Confessons-le, on avait tort.

En lire plus dans Slate

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