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Si vous avez passé la journée à écouter

  • Ukraine : les US déclarent que "tous les indices" confirment une attaque de la Russie d'ici "la mi-février", Kiev estime que le nombre de soldats russes à la frontière est actuellement "insuffisant" pour lancer une attaque d'envergure
  • EHPAD : l'auteur du livre Les Fossoyeurs dénonçant les maltraitances dans les établissements Orpea affirme avoir reçu une proposition de 15M€ pour ne pas publier son enquête, le gouvernement promet "la plus grande sévérité (...) si les faits sont avérés"
  • César 2022 : Les illusions perdues (Xavier Giannoli) en tête des nominations (15) devant Annette (Leos Carax, 11) et Aline (Valérie Lemercier, 10)
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Pari gagné ?

Pôle Emploi annonce que le chômage de catégorie A (= aucune activité) a baissé de 5% vs février 2020 (= avant le Covid) en France métropolitaine et retombe à son plus bas niveau depuis fin 2012. Résultat : le PR n’est plus très loin de valider sa promesse de candidat (= 7% de chômage en 2022). Les cadres, particulièrement bien lotis (145 000 offres d’emplois recensés par l'Apec sur les 3 derniers mois, +25% vs 2019), devraient l’en remercier en avril…

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Tout reste à faire

Sur le chômage, le problème de fond demeure : les 2 extrémités de la courbe. Chez les jeunes : 33% des 15-24 ans sont en emploi vs 49% en Allemagne. Et chez les seniors, c’est la même chose, "le taux d'emploi (français) des 55-64 ans reste inférieur de plus de 18 points à celui de l'Allemagne, du Danemark ou de la Finlande" (OCDE), bon courage pour leur expliquer la réforme des retraites. Enfin, comme le relève Denis Ferrand (Rexecode), il reste l’angle mort des non-diplômés :

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Faut-il être une enflure pour réussir ?

C’est une tarte à la crème : dans le monde sans pitié de l’entreprise, seuls les cyniques, les agressifs, les manipulateurs réussissent vraiment. Vous avez sûrement des noms en tête, mais pour ne pas fâcher les vivants, citons simplement Steve Jobs (un "enfoiré de classe mondiale").

Seulement voilà : l’opinion opposée est presque aussi répandue. La sagesse populaire de LinkedIn, soutenue par une abondante littérature scientifique, nous rappelle quotidiennement les vertus de la bienveillance, de la générosité, et de l’attention aux autres. Vous connaissez certainement aussi des exemples de leaders qui incarnent ces valeurs.

Qui a raison ? Personne, conclut une étude étonnante. Les chercheurs ont mesuré la personnalité de 600 étudiants de MBA, qu’ils ont rappelés quatorze ans plus tard (!) pour mesurer le niveau de "pouvoir" atteint. Conclusion : il n’y a pas de lien entre "désagréabilité" et pouvoir. Ni dans un sens, ni dans l’autre ; ni pour les hommes, ni pour les femmes. Bref, rien à voir.

Que les individus naturellement désagréables ne réussissent pas mieux est sans doute une bonne nouvelle… sauf si ce ne sont pas les pourris qui réussissent, mais le pouvoir qui corrompt. Et là, le débat reste ouvert !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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L'adresse Féau

"Paris XVIIIe - Abbesses, Lepic". "Dans une impasse privée, à l'abri des regards et au calme absolu". "Une maison contemporaine sur trois niveaux, ouverte sur un jardin arboré de 200 m² exposé Sud". Si ces trois phrases vous font le même effet qu’à nous, nous vous conseillons de cliquer avec prudence sur les images du bien qu’elles décrivent. Nous ne nous en sommes pas remis.

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Le Sibony (suite)

Si être "une enflure" (sic) ne garantit donc pas une carrière éclatante (même dans la banque d’affaires ?)… nous sommes au regret de vous annoncer que la preuve scientifique est apportée que les plus imbuvables d’entre nous sont aussi les plus séduisants/es. Parfaitement ! Une étude autrichienne montre que, pour les deux sexes, le narcissisme d’un/e partenaire (de lit pas de tennis) est ressenti comme une qualité et non comme le plus pénible des défauts.

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