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Si vous avez passé la journée à l'affiche

Panthéon : avant la cérémonie (début à 18h15), l'Elysée souligne que la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian est "l'occasion de rappeler qu'être Français, ça ne tient pas à l'origine, à la religion, au prénom, mais à la volonté"

Agriculteurs : Gabriel Attal annonce un nouveau projet de loi "à l'été" pour renforcer Egalim avec élargissement à toute l’UE, abandon de l’indicateur français de réduction des pesticides et facilitation du recrutement de saisonniers étrangers (voir sujet suivant)

Gaza : l'OMS dénonce une situation humanitaire "inhumaine", les US annoncent vouloir présenter d'ici vendredi à l'ONU une résolution de cessez-le-feu "temporaire" et démarrant "dès que possible"

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Ça suffit (pas)

Au-delà des quelques nouvelles mesures (voir plus haut) Gabriel Attal a surtout profité de sa 2e conf’ de presse sur l’agriculture en 20 jours pour faire le bilan des premières mesures présentées le 2 février : "50% des 62 des engagements (31) sont d'ores et déjà faits (sic), 31% (19) sont bien avancés et 19% (12) nécessitent encore des travaux complémentaires". C’est simple, selon le PM : "jamais autant d’avancées ont été mises en œuvre". Dit autrement, "maintenant ça suffit" !

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Pour quoi faire ?

On s’oriente donc vers un cessez-le-feu "temporaire" à Gaza poussé par les US. Très bien mais pour quoi faire ? L’Israel Democracy Institute a posé la question aux Israéliens. Pour faire entrer l’aide humanitaire ? 66% y sont opposés. Pour faire une pause avant une "victoire (militaire) totale" d’Israël ? 55% pensent qu’une telle victoire est "improbable". Pour ressusciter vraiment la solution à 2 Etats ? 63% y sont défavorables. C’est 2x plus qu’il y a 10 ans.

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Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

Comment être plus heureux ? Voilà bien un sujet sur lequel on ne manque pas d’opinions tranchées… ni de travaux de recherche contradictoires. C’est ce qui fait l’intérêt d’un article récemment publié par Elizabeth Dunn, experte reconnue du sujet : sur 5 953 (!) articles scientifiques qui touchent de près ou de loin à la question, Dunn et son coauteur ont sélectionné 65 études qui satisfont les critères les plus stricts de rigueur méthodologique.

Conclusion : ce qu’on vous a le plus souvent conseillé... n’est pas toujours appuyé sur des études solides. La méditation, les activités bénévoles, les "actions de générosité spontanée" ? Rien ne démontre qu’elles accroissent le bien-être. Modifier son alimentation, faire plus de sport ? Pourquoi pas, mais l’effet n’est pas non plus garanti. Même réduire le temps que vous passez sur les réseaux sociaux ne produit apparemment que peu d’effets.

Inversement, qu’est-ce qui fonctionne le mieux ? Gagner au loto ! Mais aussi quelques pratiques dont l’effet est solidement démontré et qui ne dépendent que de vous. D’abord, exprimer sa gratitude à ceux qui vous ont aidé. Ensuite, s’efforcer d’être plus sociable. Et enfin… sourire plus. Voilà au moins trois choses que vous pouvez faire au bureau.

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t. 

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En partenariat avec l'Institut du Cerveau

Tromper la mort

Arriver à comprendre les processus neurologiques qui interviennent à la fin de la vie. De l'électroencéphalogramme plat jusqu’à l'extinction définitive de la conscience, traquer la propagation de "l’onde de la mort" afin d’identifier la fenêtre temporelle pendant laquelle une réanimation est encore possible. C’est le sujet auquel se sont confrontés des chercheurs de l’Institut du Cerveau. Leur but ? Comprendre comment protéger le cerveau, lorsqu'il a été privé d’oxygène, de séquelles neurologiques. Tromper la mort et protéger la vie. Au sens propre. De la recherche fondamentale. Au sens propre.

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"A la vie à l’amour"

Libé consacre un très joli article à "l’amour absolu qui unissait" Missak et Mélinée Manouchian. Absolu et "inachevé". Amoureux au premier regard lors de leur rencontre dans un bal arménien à Paris en 1934, le couple se marie en 36. En 1941, Mélinée -- 28 ans alors -- décide d'avorter pour "se donner entièrement au combat politique, quand Missak la supplie de n’en rien faire". Dans sa dernière lettre à sa femme avant d'être fusillé, Missak écrit : "J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse,

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