Si vous avez passé la journée à souffler

Russie : plusieurs milliers de personnes ont assisté aux funérailles d'Alexeï Navalny à Moscou et ont crié "non à la guerre" (les ambassadeurs français, US et allemand étaient présents)

Gaza : le Pentagone revient sur l'estimation du nombre de morts avancée hier par le Secrétaire à la Défense US et affirme "ne pas pouvoir vérifier le nombre de victimes à Gaza de manière indépendante"

JO : selon l'Express, Emmanuel Macron a demandé à Aya Nakamura (artiste française la plus écoutée dans le monde) de chanter du Edith Piaf lors de la cérémonie d'ouverture

Ça pique

Les punaises de lit, c’était donc déjà eux ! Eux ? Les comptes "d’inspiration ou d’origine russe" sur les réseaux sociaux, qui, selon Jean-Noël Barrot (Min. délégué à l’Europe) ce matin, ont "artificiellement amplifié la polémique" à l’automne 2023 pour nuire à l’image de la France. Et ça a marché ? Selon Tagaday (plateforme d’analyse des médias), 53% des mentions de la punaise de lit en France sur les 10 dernières années ont eu lieu entre juillet et octobre 2023. Ça gratte.

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Le Fiorentino de la semaine : IA, cas pratique

"Une annonce du groupe Klarna, une fintech suédoise leader dans le "buy now, pay later". Une société qui a été, à son sommet, la start-up la mieux valorisée d'Europe. Elle a annoncé -- accrochez-vous -- avoir lancé un assistant IA en collaboration avec Open AI pour gérer ses relations clients. L'assistant IA a effectué 2,3 millions de conversations clients, les 2/3 du total. L'équivalent de 700 personnes à temps plein. À égalité en termes de score avec les agents humains

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En mars, on va au théâtre

On réserve d’urgence ses places pour Le prix de l’ascension, pièce politique brillante, écrite et interprétée par Antoine Demor et Victor Rossi. Y sont retracés 20 ans de parcours et de vie de deux camarades de promo de l’ENA, l’un "fils de", l’autre issu de la méritocratie. Loin de verser simplement dans la caricature facile, une comédie de pouvoir surprenante, très informée (ouf !) et grinçante à souhait.

Le Théâtre du Radeau survit heureusement à son fondateur François Tanguy disparu il y a un peu plus d’un an et revient à l’affiche avec une de ses dernières pièces : Item. Un théâtre saisissant, unique en son genre, qui puise dans les mots des grands poètes, d’Ovide à Dostoïevski, et les musiques de J.-S. Bach à John Cage. Une bulle de temps et de beauté dont nous sommes littéralement assoiffés.

Au Théâtre Hébertot, on retrouve un chef-d’œuvre de Jean Anouilh absent de la scène depuis 1967 ! Pauvre Bitos, le dîner de têtes, jeu de rôles de notables (chacun se fait la tête d’un grand personnage de la Révolution française) franchit sans aucune difficulté les époques pour dénoncer haine de l’autre et tyrannie de la vertu, renvoyées ici dos à dos. Le jeu de massacre est jubilatoire et ses interprètes excellents.

Le film du Dimanche Soir : Dracula – Francis Ford Coppola (1992)

La puissance érotique qui sous-tend le roman de Bram Stoker (Dracula - 1897) fut évidemment une inspiration majeure pour le le cinéma. Il en résulta souvent le pire, mais parfois aussi le meilleur : le sublime Bal des Vampires (1967), le réjouissant -- et totalement pornographique -- Dracula Sucks (1978) et, finalement -- au début des 90s -- la version de Coppola feat. Keanu Reeves et – aaaarrrrrgggghhh – Monica Bellucci. C’est cette version que nous vous proposons ce week-end. Vous allez adorer sa morsure.

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La bande-son du week-end : Daymé Arocena - Alkemi

Evidemment, il aurait été possible cette semaine de sélectionner – une fois encore – un disque de fille triste aux accents folk ou country comme nous les aimons… mais nous sommes comme vous, à ce stade de l’année, nous ne rêvons que de soleil, de sable et de mer caribéenne. Vu le temps prévu ce week-end, nous ne sommes pas en mesure de vous garantir ce spectacle. Pour ce qui est de sa bande-son en revanche, l’illusion devrait être complète.