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Si vous avez passé la journée à négocierAutonomie : face à l'Elysée qui parle de "coexistence exigeante", Michel Barnier affirme aux cadres LR avoir une "liberté de manœuvre" quant au choix de ses ministres Programme : Bruno Retailleau (patron des sénateurs LR) affirme que Barnier lui a confié vouloir "aller le plus loin possible" sur l'immigration Abbé Pierre : après 17 nouvelles accusations de violences sexuelles commises entre 1950 et 2000, la Fondation Abbé Pierre annonce qu'elle va changer de nom |
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Emploi précaire24 heures après sa nomination, une certitude : s’il veut survivre, Michel Barnier va devoir faire du en "même temps"© ... niveau expert. Ce matin, LR (pourtant le parti dont il est issu) déclare que la participation de la droite au gouvernement ne se fera que si le programme du nouveau PM leur convient (= "travail, sécurité, immigration, sérieux budgétaire"). Pas si vite dit Attal qui appelle cet après-midi Barnier à ne pas délaisser le bloc présidentiel dont le "soutien" n'est pas "inconditionnel" et sans qui, "rien ne se fera".
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Le Fiorentino de la semaine : Une première"Une première dont Volkswagen (2e constructeur automobile mondial derrière Toyota) et l'Allemagne se seraient bien passées. Une fermeture d'usine en Allemagne. Pour la première fois pour VW depuis 87 ans. Un symbole fort des difficultés rencontrées par l'automobile allemande, et l'automobile européenne en général. Pas le choix : il faut réduire drastiquement les coûts. |
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En septembre, on va au théâtreCar, ô joie, deux spectacles fauchés par les confinements de 2020 et 2021 et parmi nos deux plus gros coups de cœur ever reprennent l’affiche ce mois-ci ! Pour commencer, l’adaptation éblouissante des Illusions perdues de Balzac par Pauline Bayle. Ou comment découvrir ou redécouvrir une grande œuvre de littérature et le Paris journalistique, politique et mondain du XIXème siècle dans une tonalité et une énergie totalement actuelles. Interprétation, mise en scène, scénographie, lumières et bande-son s’accordent formidablement pour une plongée électrisante dans un roman dense. La fin du début raconte la sortie de l’enfance et de l’insouciance. Pour son interprète, c’est la mort de Michel Berger sur le cours de tennis voisin de la maison où il passe ses vacances d’été 1992 qui enclenche un récit autobiographique et psychanalytique dramatique et drôle. Où chaque spectateur finit lui-même par revoir le film de sa vie à l’envers. Énorme émotion sur fond de variété, cœur serré et larmes aux yeux… On a trouvé un autre bijou exquis dans la rentrée : le biopic d’Angela Merkel. Un seule en scène brillamment écrit et interprété qui retrace un parcours politique très singulier dans l’histoire européenne. Réjouissant, désopilant et instructif, le spectacle fait d’une figure pas franchement connue pour son charisme une héroïne enthousiasmante ! |
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La bande son du week-end : Rosie Lowe - Love, OtherSoyons honnêtes : nous avons cessé l’écoute de cet album au second morceau. Que nous écoutons en boucle depuis. Sincèrement, nous ne pensions pas entendre un jour quelque chose d’aussi bouleversant qu'une voix de femme s’élever à nouveau aux altitudes atteintes par Beth Gibbons dans Mysteries… C'est pourtant sur des sommets voisins -- légèrement moins déchirants et plus sensuels -- que nous a transportés Mood To Make Love. Nous n’avons aucune intention d’en descendre. |
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Le Film du Dimanche Soir : Belle de Jour – Luis Buñuel (1967)Une filmothèque érotique, comme celle que nous avons entrepris de bâtir avec nos amis de Filmo, doit reposer sur des piliers incontestables. Des classiques. Il était donc plus que temps que nous incluions ce film adaptant le texte de Kessel auquel Buñuel donna son accent surréaliste et Deneuve prêta sa troublante froideur. Ce week-end, visitez donc un monument. |
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