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Si vous avez passé la journée au repos

Liban : après l'accord de cessez-le-feu, des milliers de Libanais commencent à rentrer chez eux, Jean-Noël Barrot (min. Aff. Etrangères) salue un "succès pour la diplomatie française" (voir plus bas) 

Gaza : le Hamas se dit "prêt à un accord de cessez-le-feu et à un accord sérieux pour échanger des prisonniers", 66% des Israéliens se disent favorables à une fin de la guerre à Gaza (sondage Reshet)

UE : le Parlement européen approuve à une courte majorité (54% des voix) la nouvelle équipe de la Commission européenne (depuis 1995, la Commission recevait en moyenne l'approbation de 70% des eurodéputés)

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Le prix à payer

L’accord de cessez-le-feu a beau être un "succès" de la diplomatie française, il fait une victime collatérale : le droit international. Selon la presse israélienne, pour pouvoir peser dans les négos finales avec Netanyahou, Macron se serait engagé à ne pas appliquer le mandat d’arrêt de la CPI. Pas un hasard donc si le Quai d’Orsay évoque aujourd’hui les "immunités" dont bénéficierait le PM israélien (comprendre : impossible de l’arrêter en raison de son statut de chef de gouvernement d’un Etat non-partie).

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Quel contraste !

Censure ou pas censure, la France -- à l’image de la Zone Euro -- s’enfonce dans le pessimisme. Les indices PMI d’anticipation économique (cf graphes ci-dessus) s’écroulent dans la Zone et particulièrement en Allemagne (crise du modèle économique) et chez nous (crise institutionnelle + dette publique). Pendant ce temps-là, aux US c’est l’euphorie trumpienne ! 56% des Américains pensent que la bourse va monter dans les 12 prochains mois, un plus haut historique. Yippee-ki-yay motherf*cker !

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Si vous voulez que l’IA vous aide, acceptez de l’écouter

L’IA peut-elle nous aider à prendre de meilleures décisions ? Deux articles scientifiques récents éclairent la question.

Le premier, paru dans JAMA, porte sur des diagnostics médicaux. Les chercheurs ont soumis des descriptions de cas cliniques (1) à un Large Language Model conçu par OpenAI, (2) à des médecins, et (3) à des médecins assistés par ce même LLM. Résultat : le LLM bat à plate couture les médecins seuls (90% de diagnostics corrects contre 74%). Mais surtout, on s’attendrait à ce que  "l’équipe" médecin + LLM soit encore supérieure. Or elle fait à peine mieux que les médecins seuls (76%). Car les médecins s’en tiennent à leur propre diagnostic… même quand c’est le LLM qui a raison.

C’est exactement le problème que relève le second article, une méta-analyse (super-compil de 370 études), parue dans Nature Human Behavior. Pour les tâches de création, combiner l’humain et la machine améliore bien la performance. Mais quand il faut prendre des décisions, le "combo" fait moins bien que l’IA seule !

En somme, pour que l’IA puisse nous aider à mieux décider, il faudrait apprendre à savoir quand lui faire confiance... et à remettre en question notre propre jugement. Pas simple !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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En collaboration commerciale avec Krug

Votre dîner de Noël ... avant Noël

La Maison Krug et Le Gabriel, restaurant 3 étoiles de la Réserve Paris, devenu ambassadeur Krug, vous ont préparé pour cette fin d'année une expérience gastronomique unique : un menu créatif et immersif spécialement imaginé par le chef Jérôme Banctel (3 étoiles au Michelin et récemment élu "Chef de l’année 2024" par ses pairs) pour vous emmener vers les sommets du raffinement culinaire et mettre en valeur les cuvées exceptionnelles Krug. 

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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Notre contribution au Sibony

… tient dans la lecture d’un sondage réalisé en octobre 2024 et intitulé "Love in the age of AI of dating apps"… on y apprend que si, après interactions et date positifs entre vous et un partenaire (de lit, pas de squash !) potentiel, l’IA responsable de ce match vous recommandait de rompre avec ledit partenaire : seuls 7% obéiraient et 93% refuseraient de se soumettre à la décision du robot. Comme les médecins nous ne croyons que notre jugement ?

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